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Le Congrès brésilien a récemment approuvé l'annulation de dettes fiscales d'environ 190 millions USD envers les églises. Le président a opposé son veto à la proposition, mais a exhorté les législateurs à ignorer – et à annuler – sa décision.
Le président du Brésil, Jair Bolsonaro, a partiellement opposé son veto ce lundi 14 septembre à une proposition avec laquelle le Congrès cherche à pardonner les dettes fiscales millionnaires aux églises du pays. Mais pas parce qu'il le voulait, mais parce que cela l'a touché.
Au moins, il l'a clairement indiqué sur son compte Twitter, à travers lequel il a appelé les législateurs à révoquer sa propre décision qu'il avait, selon lui, prise pour éviter de tomber en destitution.
"J'avoue que si j'étais député ou sénateur, en analysant le veto qui doit avoir lieu jusqu'en octobre, je voterais pour le renverser", a écrit le président dans une série de tweets dans lesquels il qualifie les amendes aux églises d '"absurdes".
"Selon la loi (…) d'orientations budgétaires et de responsabilité fiscale, je suis obligé de mettre mon veto à la disposition qui exonère les églises d'une contribution sur leur bénéfice net. Tout cela pour éviter un processus de destitution quasi certain", a-t-il tweeté.
-Contudo, par força do art. 113 faire ADCT, faire art. 116 de la loi des directions ornementales et aussi de la responsabilité fiscale est obligé de mettre son veto à un dispositif qui représente les Igrejas des contributions sur le bénéfice net, de sorte qu'il évite un certain processus de destitution.
– Jair M. Bolsonaro (@jairbolsonaro) 14 septembre 2020
Un "pardon" qui pourrait conduire le président à la destitution
Les dettes, estimées à environ 1 000 millions de reais (environ 190 millions de dollars), ont été accumulées par des églises de diverses religions, bien que le montant le plus élevé corresponde aux évangéliques, qui font partie de la base politique sur laquelle le gouvernement de la chef d’extrême droite.
La remise de ces dettes a été incluse sous la pression des chefs religieux de la Chambre des députés et du Sénat, dans une loi qui établit la manière dont l'argent public doit être utilisé dans la lutte contre la pandémie de coronavirus.
Précisément, puisqu'il s'agit de ressources publiques, la sanction du règlement aurait pu entraîner un éventuel «crime de responsabilité», l'un des crimes prévus dans la Constitution qui justifie l'ouverture d'un procès politique en vue de la révocation et cela en 2016 du pouvoir à la présidente d'alors Dilma Rousseff.
Le veto avait également été conseillé par les techniciens du ministère de l'Économie, qui ont souligné que, bien que les églises soient exonérées d'impôts sur leurs activités religieuses, les dettes correspondent à des impôts d'une autre nature, dont le paiement est prévu dans la législation.
"Les amendes aux églises sont absurdes"
Le président Bolsonaro a non seulement laissé entendre qu'il avait subi des pressions pour opposer son veto à la proposition parlementaire, mais qu'il était également favorable à la non-imposition des temples de toute religion.
Dans son propre compte Twitter, il a promis de solliciter d'une autre manière l'immunité fiscale de ces offices religieux.
"Cette semaine, nous allons démontrer une solution possible pour établir la portée appropriée de l'immunité des églises en matière fiscale", a souligné Bolsonaro dans l'une de ses trilles.
– Il n'y a pas une telle inviolabilité dans CF / 88 pour le Président de la République en cas de "sanctions et vetos".
– Pas plus, via le PEC qui sera présenté cette semaine, nous indiquerons une solution possible pour établir ou une marge adéquate pour l'immunité des igrejas pour les questions fiscales.
– Jair M. Bolsonaro (@jairbolsonaro) 14 septembre 2020
Avec EFE