L’augmentation du produit intérieur brut de la zone euro a montré une légère amélioration de 2,2 pour cent dans le rapport du troisième trimestre, selon les données préliminaires d’Eurostat, bien que l’inflation continue de menacer toute amélioration.

L’élan avant le retrait. La légère croissance de l’économie du continent européen s’est améliorée au troisième trimestre, grâce à la poussée d’économies comme la France ou l’Italie, même si tout n’est pas une bonne nouvelle : l’inflation sera permanente jusqu’à la mi-2022, selon la Banque centrale européenne.

La hausse des prix s’est établie à 4,1 % en octobre, son plus haut niveau en 13 ans. Dans l’ensemble de l’Union européenne, le PIB a augmenté de 2,1% entre juillet et septembre, soit seulement un dixième de plus qu’au deuxième trimestre, a rapporté Eurostat, l’office statistique communautaire.

De son côté, la France a augmenté son PIB de 3%, supérieur à 1,3% au deuxième trimestre, tandis que l’Italie a progressé de 2,6%, un dixième de moins que celui obtenu les trois mois précédents.

Mais les autres économies n’ont pas autant progressé, l’Espagne a atteint 2%, malgré la hausse de 1,1% au trimestre précédent, tout comme l’Allemagne, qui a progressé de 1,8%, un dixième de moins qu’entre avril et juin.

Une femme quittant un magasin Zara le 23 mai 2001 à Madrid, Espagne

Une femme quittant un magasin Zara le 23 mai 2001 à Madrid, Espagne Pierre-Philippe Marcou AFP / Archives

L’Autriche a accéléré de 3,3%, tandis que le Portugal 2,9% et la Belgique 1,8%, ce qui a contribué à la hausse, selon Eurostat, malgré le fait qu’elle n’a que des chiffres pour 11 des 27 pays de l’UE et réévaluera ses prévisions en novembre.

Malgré cette bonne performance économique, les analystes s’attendent à une modération d’ici la fin de l’année, provoquée par le retrait de l’effet rebond laissé par les restrictions Covid-19, ainsi que des problèmes dans les chaînes d’approvisionnement qui nuisent au secteur manufacturier.

Rien qu’en octobre, l’augmentation de 23,5% de la facture énergétique a influencé le taux d’inflation annuel de la zone euro, qui a augmenté de sept dixièmes ce mois-ci à 4,1%, son taux le plus élevé depuis 2008, selon les données d’Eurostat.

Christine Lagarde, la présidente de la Banque centrale européenne, a reconnu jeudi que l’inflation resterait élevée plus longtemps, tirée par « la hausse des prix de l’énergie, la reprise de la demande et les goulets d’étranglement de l’offre ».

Avec EFE

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