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Les Pays-Bas, l'Autriche, la Suède et le Danemark ont ​​maintenu une position réticente sur la proposition initiale de fonds de relance économique de la pandémie de coronavirus de 750 milliards d'euros.

"Épargner en mangeant et en buvant." C'est ainsi que la Royal Academy of Language définit le mot frugal, un terme qui a été le protagoniste des conversations de l'Union européenne pour l'approbation d'un fonds de récupération millionnaire ces jours-ci.

Et mis en contexte, les soi-disant «pays frugaux» sont l'un des groupes les plus austères du bloc communautaire. S'il n'y avait pas l'opposition qu'ils ont manifestée au plan, il y aurait probablement déjà un consensus.

Les dirigeants du bloc communautaire avancent au cinquième jour des négociations pour définir la répartition d'un fonds de 750 000 millions d'euros, ainsi que pour approuver le budget du club de 27 pays pour les sept prochaines années.

Mais tout au long des conversations, deux positions claires ont prévalu: une plus austère des Pays-Bas, de l'Autriche, de la Suède et du Danemark (la frugale), à ​​laquelle adhère la Finlande, et une autre plus ambitieuse poursuivie par la plupart des autres pays. .

Pays frugaux
Pays frugaux © France 24

A la réunion extraordinaire, le président du Conseil européen, Charles Michel, a présenté une proposition initiale qui consistait à donner 500 000 millions d'euros en virements directs non remboursables et 250 000 millions d'euros en prêts. Mais les frugaux s'y opposent.

Deux victoires pour le frugal semblent démêler la négociation

S'il existe un dénominateur commun entre les Pays-Bas, l'Autriche, la Suède et le Danemark, c'est qu'ils bénéficient d'une économie saine. Par conséquent, ils estiment qu'ils contribuent plus qu'ils ne le devraient avec des pays qui doutent de la gestion financière.

L'Espagne, la France et l'Italie sont les pays qui bénéficieraient le plus de subventions et de crédits, selon les critères de distribution, qui incluent les données de 2015 à 2019. Quelque chose d'injustice aux yeux des frugaux.

Dès le début de la négociation, l'une de ses revendications, outre le fait que le fonds est plus petit, est que l'aide financière non remboursable soit moindre et les prêts plus élevés.

La proposition de Charles Michel était de délivrer 500 000 millions d'euros de subventions et 250 000 millions d'euros de prêts. Ce lundi, et après trois jours sans autre progrès, a changé le ratio à 390 000 millions et 360 000 millions, respectivement. Point pour le frugal.

Un autre sujet en discussion est le cadre financier pluriannuel pour la période 2021-2027, pour lequel le président du Conseil européen propose désormais une dotation de 1074 milliards d'euros, avec une réduction par rapport à la proposition initiale, mais pas aussi importante que celui demandé par le frugal.

En ce sens, la proposition modifiée de Michel augmente les rabais que ces pays reçoivent dans leur contribution au budget communautaire pour contribuer beaucoup plus qu'ils ne reçoivent, tandis que l'Allemagne la maintient.

Michel a déjà anticipé que «je sais que les dernières étapes sont toujours les plus difficiles, mais je suis confiant (…) Même si c'est difficile, et probablement il faudra continuer à travailler, je suis convaincu qu'il est possible de parvenir à un accord», a prévenu le Lundi 20 juillet.

France 24 avec EFE, Reuters et AFP

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