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Après 20 ans de négociations, un accord a été signé en 2019 entre un groupe de 27 pays et le bloc du Mercosur, composé de l'Argentine, du Brésil, du Paraguay et de l'Uruguay. Mais le plus important manque: l'approbation parlementaire.

La politique environnementale du président du Brésil, Jair Bolsonaro, a mis le frein à main sur le processus législatif de l'accord commercial signé entre l'Union européenne et les quatre pays du Mercosur: l'Argentine, le Brésil, le Paraguay et l'Uruguay.

Le Parlement européen a averti ce mercredi 7 octobre qu'il n'approuverait pas le pacte "tel qu'il est". Le Parlement européen a exprimé ses inquiétudes à travers un amendement apporté à un rapport sur l'application de la politique commerciale commune.

Le document dit que, si cette alliance profitera à 800 millions de citoyens, certaines conditions doivent également être respectées et l'une d'entre elles est le développement durable.

Des gouvernements comme ceux de la France, des Pays-Bas et de l'Autriche ont attiré l'attention sur la politique du président conservateur brésilien qui, disent-ils, contredit les dispositions de l'Accord de Paris.

Un long chemin attend le pacte commercial

Pour que l'accord commercial entre l'Union européenne et le Mercosur entre en vigueur, il doit recevoir la bénédiction parlementaire. Cependant, le Parlement européen ne commencera pas son processus de ratification tant que tous les États membres n'auront pas signé l'accord.

Actuellement, le pacte est en cours de vérification juridique et de traduction dans toutes les langues officielles de l'Union européenne. Ce n'est que lorsque cela se produira, selon des sources de la Commission européenne citées par EFE, qu'il sera possible de déterminer s'il doit également passer l'examen des parlements nationaux.

Une fois ratifié, le plus grand accord commercial au monde entre deux blocs de pays impliquerait des échanges de marchandises qui dépasseraient 80 000 millions d'euros chaque année (environ 94 400 millions de dollars).

Avec EFE

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