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A l'occasion de la date, qui rappelle l'importance de l'entretien de ces plans d'eau, les organisations environnementales ont rappelé que l'augmentation de la pollution "est évidente" et que, bien que l'ampleur de l'impact environnemental causé par les matériaux encore inconnus Ils se sont mondialisés contre la contagion de Covid-19, on craint que le plastique ne contribue au risque des océans.

Gants, masques faciaux, écrans faciaux: nous comptons sur le plastique et les matériaux jetables pour nous protéger du coronavirus au milieu d'une pandémie mondiale qui a touché plus de sept millions de personnes, selon le décompte de l'Université Johns Hopkins.

Cependant, tout ce plastique finit rarement par être recyclé.

Les chiffres exacts de la pollution causée par la pandémie sont encore inconnus, mais l'ONG Greenpeace prévient déjà "qu'elle laisse derrière elle une augmentation des plastiques jetables", qui finissent souvent dans l'océan.

A l'occasion de la Journée mondiale des océans, qui est célébrée tous les 8 juin, l'organisation environnementale a rappelé que cette augmentation de la pollution "est évidente": "on voit déjà de nombreux jetables jetés dans les rues et on ne peut pas l'oublier, grâce aux égouts, ils peuvent se décomposer et atteindre la mer ", a déclaré la porte-parole de Greenpeace Espagne, Celia Ojeda.

Des gants de protection sont vus parmi les débris de plastique dans les rues de Paris, en France, dans une image prise le 29 mars.
Des gants de protection sont vus parmi les débris de plastique dans les rues de Paris, en France, dans une image prise le 29 mars. © Joel Saget / AFP

Et c'est que la production de plastique a déjà quadruplé au cours des quarante dernières années, selon une étude 2019 du magazine 'Nature'. De toute la production mondiale de ce matériau, on estime qu'environ huit millions de tonnes de plastique finissent dans les vagues.

Mais ce n'est là qu'une des menaces qui mettent en danger le plus grand écosystème du monde, le marin: la surpêche, l'extraction de pétrole et de gaz, le sable, le sel ou le tourisme, entre autres, influencent également sa dégradation.

Les écosystèmes marins représentent 70% de la surface de la planète et on estime que 66% des océans et des mers présentent "une altération sévère due à l'impact humain", selon Greenpeace.

Les interdictions en plastique dans le monde sont paralysées

L'augmentation de la pollution n'est pas le seul problème de la pandémie. Depuis le début de la crise sanitaire, plusieurs pays et régions ont paralysé certaines législations pour restreindre l'utilisation des plastiques en raison de la propagation des maladies respiratoires.

Par exemple, le Royaume-Uni a suspendu les débats autour d'une loi visant à augmenter le prix des sacs en plastique et dans le Maine, un État du nord-est des États-Unis, l'interdiction légale de ce type d'éléments a également dû être reportée.

Une femme transporte des déchets plastiques à New York, aux États-Unis, dans une image datée du 16 mars 2020, se protégeant par une couche de plastique jetable contre la pandémie de coronavirus.
Une femme transporte des déchets plastiques à New York, aux États-Unis, dans une image datée du 16 mars 2020, se protégeant par une couche de plastique jetable contre la pandémie de coronavirus. © Johannes Eisele / AFP

Il ne fait aucun doute que les obstacles vont bien au-delà des pays: même aux Nations Unies, les négociations visant à créer des accords contraignants sur les soins océaniques, tout comme les accords climatiques de Paris, ont été reportées à l'année prochaine.

Actuellement, il n'y a que la World Ocean Alliance, qui vise à en protéger un tiers d'ici 2030, bien que les pays membres du groupe ne doivent pas mettre en œuvre l'accord de manière contraignante.

Avec EFE et AFP

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