Le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a assuré ce vendredi que son gouvernement « n’exclut rien » dans ses relations avec la France et a fait remarquer que le départ des troupes françaises du pays n’était pas sur la table « pour le moment ».

« S’il est considéré qu’une présence à un moment donné est contraire aux intérêts du Mali, nous n’hésiterons pas à prendre nos responsabilités », a prévenu Diop, ajoutant que, pour le moment, « nous n’en sommes pas là ».

Evoquant les relations que le pays entretient avec la France, Diop a expliqué que « le Mali n’exclut rien », comme l’a confirmé la radio française Radio France International (RFI).

De même, au milieu des tensions entre les deux pays, il a ajouté que, selon lui, « les menaces, les invectives et les insultes doivent cesser de céder la place à un compromis réaliste ».

Une coalition dirigée par la France de près de 1 000 soldats de divers pays lutte contre le terrorisme et aide les forces maliennes à combattre les groupes extrémistes.

Los acuerdos de defensa entre ambos países fueron lanzados en marzo de 2013 tras el inicio dos meses antes de una operación militar francesa a petición de Bamako para hacer frente a los avances de grupos yihadistas que secuestraron un levantamiento tuareg en el Azawad y avanzaron hacia el centro du pays.

Les tensions entre le Mali et la France ont augmenté ces derniers mois et se sont accrues après que Paris a soutenu les récentes sanctions imposées par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en raison de l’absence de progrès dans la transition vers la tenue d’élections pour revenir pouvoir aux autorités civiles.

Le ministre danois des Affaires étrangères, Jeppe Kofod, a annoncé jeudi le retrait des soldats danois du Mali, après que Bamako a demandé le départ « immédiat » du contingent récemment arrivé dans le pays.

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