La situation des stations-service en France a été compliquée ce week-end par une grève des stations-service qui dure depuis dix jours et a provoqué des pénuries de carburant.

Le ministère de la Transition écologique a indiqué que 29,7% des stations-service connaissaient des difficultés – coupures d’approvisionnement – depuis dimanche après-midi.

La présidente française, Elisabeth Borne, a assuré ce dimanche que les tensions d’approvisionnement en carburant « vont s’améliorer tout au long de la semaine », au fur et à mesure que les « livraisons » arrivent.

« Nous avons débloqué des stocks stratégiques pour approvisionner les stations-service et ces livraisons arrivent progressivement », a déclaré Borne, selon la chaîne BFMTV.

Les entreprises TotalEnergies et Esso-ExxonMobil se sont mises d’accord pour négocier avec les syndicats, comme annoncé ce dimanche, dans le but de ne parler que des salaires dans les négociations, rapporte ‘Le Figaró’.

De son côté, la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier Runacher, a interpellé les citoyens sur la « responsabilité », puisque, insiste-t-elle, « il n’y a pas lieu de surapprovisionner.

« Il faut en appeler à la responsabilité de chacun, nous sommes confrontés à une augmentation de la consommation de plus de 30% à certains endroits par rapport à la consommation habituelle, en tout cas cette consommation ne facilite pas la tâche », a expliqué le ministre à la chaîne de télévision précitée. .

Aussi, Pannier Runacher a ajouté qu’à partir de ce lundi « il y aura un taux de remplacement très intense et la situation devrait s’améliorer au fur et à mesure de la journée ».

Le ministre a en outre indiqué que dans chaque région des stations-service ont été réservées aux véhicules d’urgence ou aux secteurs qui doivent continuer à fonctionner, comme la pêche.

La députée de France Insumisa Clémentine Autain a exprimé son soutien à la grève et a critiqué l’écart entre la facturation des grandes entreprises et celle des salariés.

« Je voudrais exprimer mon soutien, ma solidarité aux raffineries qui sont en grève car nous sommes dans une situation indécente et profondément injuste », a-t-il commenté.

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