Avec un an de retard, comme presque tous les événements majeurs dus à la pandémie de Covid-19, les semaines régionales du climat sont arrivées, événements au cours desquels les priorités climatiques de chaque territoire sont établies, leurs défis et aussi les opportunités d’action. Le pays hôte de la semaine de l’Amérique latine et des Caraïbes est la République dominicaine, qui cherchera à unifier les mesures visant à atténuer les effets du changement climatique et exigera que les grands pays émetteurs respectent leurs engagements.

Le lancement des semaines régionales du climat s’est déroulé les 3 et 4 mars de manière virtuelle, avec des tables rondes qui ont offert aux gouvernements, au secteur privé, aux ONG et au monde académique l’occasion de montrer leurs besoins et priorités par rapport aux trois parcours thématiques de ces événements environnementaux:

  • Union et engagement conjoint de tous les acteurs, publics et privés, pour atteindre les objectifs convenus dans l’accord de Paris et dans les sommets des Nations unies sur les changements climatiques
  • Gérer les risques climatiques et exploiter les opportunités de transformation pour les économies vertes
  • Renforcer la résilience aux impacts inévitables du changement climatique

Comme son nom l’indique, les réunions sont divisées par régions, qui coïncident avec les zones des pays en développement, et auront lieu à des dates différentes en 2021. L’année prochaine, la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord se joindra à la célébration de sa Semaine régionale du climat en mars 2-3 aux Emirats Arabes Unis.

Les semaines régionales du climat visent à rechercher des solutions pour l'atténuation et l'adaptation au changement climatique
Les semaines régionales du climat visent à rechercher des solutions pour l’atténuation et l’adaptation au changement climatique © France 24

Ces réunions font partie de la préparation avant le sommet des Nations Unies sur le changement climatique à Glasgow, en Écosse. Mais jusqu’à ce que les pays du monde se réunissent du 1er au 12 novembre, à la COP26, il reste encore beaucoup à faire. Un travail qui, réalisé au niveau régional, peut déboucher sur des actions climatiques plus larges et avec un impact plus important, puisque les problèmes environnementaux sont généralement similaires.

La République dominicaine est le pays en charge de l’organisation de la semaine du climat pour l’Amérique latine et les Caraïbes. France 24 a interviewé Max Puig, vice-président exécutif du Conseil national pour le changement climatique et le mécanisme de développement propre de la République dominicaine, qui a souligné que, malgré la responsabilité partagée universelle qui existe pour atténuer les effets du changement climatique, il existe des inégalités entre les pays émetteurs. et les pays souffrant des pires effets du changement climatique.

Selon Puig, il s’agit d’une course contre la montre et la semaine de l’Amérique latine et des Caraïbes, étant la région qui produit le moins d’émissions au monde, mais l’une des plus touchées par les impacts du changement climatique, se concentrera sur la façon de rendre le l’équilibre est équilibré. Autrement dit, dans laquelle il y a justice environnementale et que les pays qui souffrent le plus des effets du changement climatique, qui est principalement causé par les pays industrialisés, peuvent être récompensés.

Max Puig espère qu’il y aura une participation « pleine, large et productive » à la semaine du climat afin qu’en août, lors des sessions ministérielles – qui se dérouleront en face à face si la situation sanitaire le permet -, des positions communes de la région ont été atteints, ce qui permet d’apporter des contributions significatives lors de la COP26 en Écosse.

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