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Washington et Bruxelles sont parvenus à un accord le vendredi 21 août 2020 pour réduire ou éliminer les droits de douane sur un petit groupe de produits, signe de soulagement de la détérioration des relations commerciales transatlantiques.
Les États-Unis et l'Union européenne ont annoncé ce vendredi un mini-accord commercial, avec lequel ils éliminent ou réduisent les droits de douane sur une petite gamme de produits, une étape surprise que même les plus optimistes n'auraient pas imaginée il y a une semaine, alors que la guerre commerciale semblait flambée.
Le 13 août, Washington a fait usage du droit que, en octobre de l'année dernière, l'Organisation internationale du commerce lui avait donné d'imposer des droits de douane au bloc communautaire jusqu'à 7,5 milliards d'euros. Non seulement il a conservé des prélèvements sur certains produits espagnols comme le vin et l'huile, mais il en a ajouté quelques-uns en provenance de France et d'Allemagne à son panier tarifaire.
Dans un tournant dramatique par rapport à ce qui semblait être un resserrement des relations commerciales, les parties ont convenu d'une réduction fiscale mutuelle, signe clair qu'elles ont commencé à aplanir les aléas survenus depuis que les États-Unis ont entrepris un bataille juridique sur les prétendues subventions au géant Airbus, qu'il considère comme illégales.
En fait, la Commission européenne et le département américain du commerce ont reconnu dans une déclaration conjointe que ces ajustements tarifaires sont les premiers négociés au cours des deux décennies.
Le commissaire européen au commerce, Phil Hogan, a assuré qu'au-delà de l'accord actuel, sa mission à l'avenir est de trouver une solution au différend sur Airbus.
1) Le #UE «Intensifierons nos efforts avec les États-Unis» pour trouver une solution négociée aux irritants commerciaux persistants. Je continuerai mon engagement avec @USTradeRep, Robert Lighthizer. Une résolution du différend aérien devrait être notre priorité.
– Phil Hogan (@PhilHoganEU) 13 août 2020
Homards, plats préparés et vaisselle, parmi les bénéficiaires
À compter du 1er août, c'est-à-dire avec effet rétroactif, et pendant cinq ans, les homards des États-Unis n'auront plus la taxe comprise entre 8% et 12% pour entrer dans les 27 pays de l'Union européenne.
En contrepartie, les produits européens tels que les plats préparés et la vaisselle, entre autres, entreront aux États-Unis avec la moitié de la taxe.
Le pacte commercial, qui manque toujours d'approbation parlementaire dans l'Union européenne, est évalué à environ 200 millions de dollars par an.
France 24 avec Reuters et EFE