La première économie du monde avait enregistré des chutes de 0,4% et 0,1% au cours des deux premiers trimestres de l’année par rapport aux trimestres précédents, ce qui est traditionnellement considéré comme une « récession technique ». Au troisième trimestre, le pays est sorti de la contraction.

Une augmentation des exportations et des dépenses de consommation accrues a aidé les États-Unis à échapper rapidement à une récession technique de courte durée dans laquelle ils sont entrés au milieu de cette année.

Les économistes traditionnels considèrent qu’une économie entre techniquement en récession lorsqu’elle accumule deux trimestres consécutifs de baisse de son produit intérieur brut (PIB).

Les États-Unis l’ont fait au cours des premier et deuxième trimestres de cette année, lorsqu’ils ont connu des contractions de 0,4 % et 0,1 %, respectivement, en comparaison trimestrielle, c’est-à-dire par rapport au trimestre immédiatement précédent.


Au troisième trimestre, au contraire, son activité économique a augmenté de 0,6% par rapport au deuxième et de 2,6% par rapport à la même période en 2021 grâce, entre autres, à une augmentation des dépenses publiques fédérales et étatiques, selon le rapport préalable de le Département du Commerce.

Plus de dépenses, moins de consommation de biens

Les dépenses de consommation ont été l’un des moteurs de l’économie entre juillet et septembre. Cependant, ce sont les dépenses de services, comme la santé ou les voyages, qui se sont améliorées, mais pas la consommation de biens, qui est un bon thermomètre de la santé d’une économie.


Les dépenses en voitures, en nourriture ou en boissons ont chuté au troisième trimestre, marquant le niveau de demande intérieure le plus faible en deux ans. C’est une conséquence évidente de la politique monétaire la plus agressive depuis une génération de la Réserve fédérale avec laquelle elle cherche à refroidir la consommation et à freiner l’inflation la plus élevée depuis 40 ans.

Une baisse de l’investissement résidentiel pour le sixième trimestre consécutif sous le poids de la hausse des taux hypothécaires est une autre cause de l’essoufflement du marché de l’habitation.

Ce jeudi, le gestionnaire hypothécaire Freddie Mac, suivi de près par le marché, rapportait que le taux moyen d’un crédit immobilier sur 30 ans avait atteint 7,08% cette semaine aux Etats-Unis, son plus haut niveau depuis avril 2002 et plus du double de ce qu’il était il y’a un an.

Avec Reuters et EFE

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