MADRID, 9 janv. (EUROPA PRESS) –

Au moins six soldats ont été blessés dans l’attentat suicide à la voiture piégée contre un convoi de l’opération «Barkhane» de l’armée française au Mali.

Selon l’état-major de l’armée, l’attaque a eu lieu vendredi matin dans la zone dite des trois frontières – Mali, Niger et Burkina Faso – comme le rapporte Radio France Internationale.

Les six soldats qui ont été blessés ont été transférés à l’hôpital militaire de Gao, bien que leur pronostic ne soit pas sérieux, selon l’armée dans un communiqué de presse. Trois des soldats seront rapatriés samedi dans la capitale, Bamako.

Une voiture piégée a été dirigée « à grande vitesse » contre l’arrière d’un convoi militaire opérant avec des soldats maliens.

«Un véhicule blindé de combat d’infanterie est alors intervenu pour protéger les autres éléments de la force. Face à cette manœuvre, le conducteur (…) a tiré sa charge explosive», précise le bref militaire.

Cette attaque est la troisième subie par les troupes françaises depuis décembre. Le 2 janvier, deux soldats ont été tués dans leur véhicule blindé lors d’une attaque à un engin explosif lors d’une mission de reconnaissance, tandis que le 28 décembre 2020, trois autres soldats ont été tués par une bombe artisanale.

Ces deux attaques meurtrières ont depuis été revendiquées par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM), affilié d’Al-Qaïda au Mali.

La France compte actuellement environ 5100 militaires dans la région du Sahel après le renfort de 600 soldats en 2020 et est en train de revoir la mission.

Le Mali, comme d’autres pays du Sahel, a enregistré un nombre croissant d’attaques djihadistes ces derniers mois de la part de l’affilié d’Al-Qaïda dans la région et de l’État islamique, ce qui a également accru la violence intercommunautaire. et a provoqué le déplacement de dizaines de milliers de personnes.

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