Le président de la République, Emmanuel Macron, a annoncé mardi une batterie de réformes dans le domaine de la sécurité avec laquelle il espère « tout remettre en ordre » et qui comprend un renforcement de l’encadrement des forces de sécurité, indiqué ces derniers mois pour d’éventuels usages excessifs. de force.

Depuis une académie de police de Roubaix, Macron a démêlé une dizaine de mesures qui établissent sa feuille de route pour les élections de 2022, dans lesquelles le président aspire à une réélection. Le président a promis d’augmenter le budget du ministère de l’Intérieur de 500 millions d’euros.

Une commission parlementaire sera chargée d’« évaluer » le travail des forces de sécurité et les rapports de l’Inspection générale de la police et de la gendarmerie seront publics. Les agents porteront des caméras pour enregistrer certaines opérations, selon Macron, qui a plaidé pour une plus grande « transparence » et pour une clarification des responsabilités si nécessaire.

Le président a également promis de doubler le nombre d’agents sur la voie publique d’ici dix ans, par exemple en réduisant le personnel des bureaux, car il comprend que cela « rassure » le public et « dissuade » les criminels potentiels.

De plus, il a annoncé une simplification des procédures bureaucratiques, qui comprend le développement d’un système pour pouvoir déposer des plaintes en ligne en 2023 et une simplification des procédures pénales. « Le formalisme et la lourdeur des procédures sont des ennemis communs de nos forces de sécurité et de nos juges », a-t-il déclaré.

STYLO CRITIQUE MACRON

Macron aura pour principal rival aux élections de l’année prochaine l’extrême droite Marine Le Pen, qui devant le président s’est manifestée publiquement et lui a reproché son prétendu « parti pris suspect » envers les forces de sécurité.

« Non seulement j’ai confiance dans la Police, mais je suis favorable à l’instauration d’une présomption d’innocence de légitime défense pour les agents, car ils doivent être moralement réarmés », a déclaré le leader du Groupe national dans un entretien à l’Europe. 1 gare.

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