MADRID, 9 décembre (EUROPA PRESS) –

Six adolescents ont été condamnés vendredi dernier en France pour leur lien avec le meurtre du professeur Samuel Paty en 2020 aux mains d’un jeune islamiste d’origine tchétchène, un incident qui a une nouvelle fois réveillé la menace du terrorisme djihadiste dans le pays.

Les adolescents ont été reconnus coupables de fausses accusations et d’organisation d’une association de malfaiteurs dans le but de provoquer des violences.

Quatre d’entre eux ont identifié le professeur lorsque son meurtrier, Abdoulaj Anzorov, s’est enquis de lui avant de commettre le crime ; une revanche contre l’enseignant, qui a montré en classe des caricatures du prophète Mahomet dans le magazine satirique « Charlie Hebdo », dessins répudiés par le monde musulman et de mémoire tragique pour les Français. En 2015, une attaque contre la rédaction du journal revendiquée par des terroristes d’Al-Qaïda avait fait onze morts et 12 blessés parmi le personnel du média.

Parmi les condamnés, le tribunal a statué, dans un verdict rapporté par Le Figaro, qu’il a menti lorsqu’il a affirmé que Paty avait obligé des étudiants musulmans à s’identifier avant de montrer les caricatures dans une classe destinée à étudier l’exercice de la liberté d’expression. . La jeune femme a fini par avouer qu’elle n’était pas en cours ce jour-là.

Quatre d’entre eux ont vu leur peine suspendue.

L’année prochaine, huit adultes seront jugés, dont le père de l’adolescent précité, accusé d’avoir publié sur les réseaux sociaux des vidéos appelant à la mobilisation contre l’enseignant.

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