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De nombreux pays dirigés par des puissances telles que la Chine, la France, la Russie et les pays arabes ont reproché aux États-Unis leur veto à la dernière résolution proposée au Conseil de sécurité de l’ONU appelant à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

Les États-Unis ont opposé leur veto à la proposition, qui avait obtenu 13 voix pour et une abstention, celle du Royaume-Uni, ce qui souligne encore une fois la distanciation de Washington. La Chine, la France, la Russie – membres permanents -, l’Albanie, les Émirats arabes unis, le Brésil, l’Équateur, le Gabon, le Ghana, la Suisse, le Japon, Malte et le Mozambique ont voté pour.

Il est frappant de constater que même le plus proche allié des États-Unis, le Royaume-Uni, n’a finalement pas voté contre le texte. L’ambassadrice britannique à l’ONU, Barbara Woodward, a expliqué que son abstention était due au fait que le texte ne contenait pas de condamnation explicite du Hamas.

« Israël doit être capable de faire face à la menace posée par le Hamas et il doit le faire d’une manière conforme au droit international humanitaire afin que cette attaque ne puisse pas être menée à nouveau », a-t-il déclaré au Conseil de sécurité.

La France a au contraire regretté le « manque d’unité » du Conseil. « Malheureusement, une fois de plus ce Conseil souffre d’un manque d’unité. En refusant de s’engager dans des négociations, la crise de Gaza s’aggrave et le Conseil ne remplit pas son mandat, contenu dans la Charte » des Nations Unies, a déclaré l’ambassadeur de France, Nicolas. de Rivière.

Pour la Chine, « permettre aux combats de se poursuivre tout en prétendant se soucier de la vie et de la sécurité de la population de Gaza est contradictoire », selon les mots de son ambassadeur, Zhang Jun. pour la protection des femmes, des enfants et des droits de l’homme est de l’hypocrisie. Tout cela montre une fois de plus ce qu’est le double standard », a-t-il soutenu.

Pour l’ambassadeur de Russie, Dimitri Polianski, « nos collègues aux Etats-Unis ont littéralement signé sous nos yeux la condamnation à mort de milliers, voire de dizaines de milliers de civils supplémentaires en Palestine et en Israël ».

La Turquie a souligné de son côté que Washington « est désormais seul sur cette question » après le vote de vendredi. « Le système politique américain est désormais inutile sur les questions liées à Israël », a déclaré le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan dans des déclarations à la télévision publique turque TRT.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hosein Amirabdolahian, a souligné pour sa part que le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a proposé d’activer l’article 99 de la Charte des Nations Unies « pour mettre fin aux crimes à Gaza et maintenir la structure de la paix dans le monde », a posté Amirabdolahian sur Twitter.

D’autres pays comme les Émirats arabes unis, Oman et la Malaisie ont également exprimé explicitement leur rejet du veto américain. Des organisations telles qu’Amnesty International, Médecins sans frontières et Human Rights Watch s’y sont également jointes.

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