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Depuis la Guyane, où il est en visite officielle, il a accepté comme valable la revendication de l'État islamique de la province du Khorasan, la filiale de l'organisation terroriste active notamment en Afghanistan et qui a assumé la responsabilité de l'attentat contre l'auditorium de l'hôtel de ville de Crocus.

« Les informations dont disposent nos services (de renseignement) indiquent en effet qu'une entité de l'Etat islamique a encouragé et réalisé cet attentat », a déclaré Macron, qui a ensuite souligné que « ce groupe particulier » avait également tenté un attentat en France.

En ce sens, il a affirmé que « des éléments crédibles et solides » ont conduit le Conseil de défense français à considérer dimanche que la France courait un risque imminent d'attaque, même si c'était à titre de « mesure de précaution ». « C'est une mesure cohérente compte tenu de la revendication de l'attentat (à Moscou) et du fait que ce groupe l'a tenté à plusieurs reprises sur le sol français », a-t-il ajouté.

Macron a en effet proposé aux autorités russes, comme à d'autres partenaires de la région, une « coopération accrue » en matière de lutte contre le terrorisme, en tenant compte du fait qu'il faut éviter toute « instrumentalisation » possible de la menace et, au contraire,  » exigeant et efficace » face à ce type de menaces.

De son côté, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a confirmé que les autorités françaises ont réussi à déjouer « de nombreux attentats » ces derniers mois, « notamment fin 2022 », et a souligné à ce stade l'arrestation de plusieurs terroristes présumés à Strasbourg avant de commettre un quelconque attentat.

Darmanin a souligné que la possibilité de subir un attentat islamiste est une menace qui touche « tous les pays » et « à tout moment », rapporte BFMTV. En outre, il a appelé à être attentif à tout type « d'instrumentalisation ou de distorsion » que la Russie pourrait réaliser sur un événement dans lequel elle a déjà spéculé avec la participation de l'Ukraine.

Le risque élevé d'attentat en France coïncide avec un moment où le pays est déjà plongé dans les derniers préparatifs des Jeux Olympiques, que Paris accueillera à partir du 26 juillet.

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