Un dixième de la population mondiale vit dans des endroits à moins de 10 mètres au-dessus du niveau de la mer et le réchauffement climatique, causé par le changement climatique, fera monter le niveau des eaux chaque année. Cela met en danger de nombreuses villes et établissements côtiers ou ceux qui se trouvent sur les rives et les deltas des rivières. Le Groupe d’experts intergouvernemental des Nations Unies sur l’évolution du climat prévient que « le pire est encore à venir ».

Une fois de plus, les rapports scientifiques du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) nous alertent sur les graves conséquences qu’apporteront notre rythme de vie actuel et la consommation des ressources naturelles.

Les dernières informations, issues d’un croquis divulgué à l’agence de presse française AFP, affirment que les extinctions d’espèces, l’effondrement des écosystèmes, les vagues de chaleur extrêmes et d’autres impacts graves causés par le changement climatique s’accélèrent. Et le rapport préliminaire assure que « le pire est encore à venir ».

Certains des pires effets seront subis par plusieurs villes côtières du monde. Vivre sur le littoral, les berges ou deltas fluviaux a été historiquement une motivation économique, commerciale, touristique ou purement personnelle. Cependant, de nombreuses agglomérations seront inhabitables dans un proche avenir.

L’élévation du niveau de la mer met en danger la maison de centaines de millions d’habitants, car l’élévation du niveau de l’eau et des températures augmente l’intensité et la fréquence des tempêtes, des inondations et des vagues de chaleur.

Un dixième de la population mondiale vit dans des endroits à seulement 10 mètres au-dessus du niveau de la mer. Il en existe des exemples sur tous les continents : Tokyo, New York, Miami, Dhaka, Le Cap ou Venise. Selon Benjamin Strauss, PDG et responsable scientifique du groupe indépendant Climate Central, « Beaucoup de nos villes côtières sont mortelles. À long terme, beaucoup d’entre elles cesseront d’exister à cause d’une inondation. »

Bien qu’il puisse paraître très alarmant et pessimiste, le rapport laisse espérer en donnant quelques idées, déjà connues, pour éviter les pires conséquences et se préparer à celles qui sont déjà inévitables : entre autres, il y a la conservation et la restauration des mangroves , les herbes marines et les récifs coralliens qui aideront à tenir à distance certains des impacts des ouragans et des tempêtes. De plus, la construction de digues et de brise-lames permet de réduire les risques d’inondation, bien qu’ils puissent entraîner la destruction d’écosystèmes.

Le rapport final ne sera pas prêt avant février 2022, après le sommet sur la biodiversité prévu en octobre à Kunming, en Chine, et le sommet sur le changement climatique prévu en novembre à Glasgow, en Écosse. Une date de publication que de nombreux scientifiques déplorent comme une occasion manquée de faire pression sur les gouvernements et les législateurs lors des deux événements internationaux.

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