L’indice des prix mondiaux préparé par les Nations Unies s’éloigne de plus en plus des sommets historiques atteints des mois auparavant. Cependant, les prix sont toujours supérieurs de 13,1 % à ceux de l’an dernier. Les produits laitiers sont ceux qui augmentent le plus.

Parmi le groupe des cinq catégories d’aliments les plus commercialisées au monde, les produits laitiers et les céréales sont ceux qui ont le plus augmenté leur prix au cours de l’année écoulée, selon un rapport rendu ce vendredi par l’Organisation des Nations unies.

Les prix des produits laitiers ont augmenté de 25 % en juillet par rapport au même mois de l’année dernière, en raison de la pénurie de l’offre mondiale signalée par la Division de l’alimentation et de l’agriculture des Nations Unies (FAO).

Parallèlement, la valeur des céréales a augmenté de 16,6 % en glissement annuel, tirée par les prix du blé, un quart de plus qu’il y a un an.


La tendance est cependant à la baisse depuis plusieurs mois. Les valeurs par rapport aux mois précédents montrent une baisse et montrent que les pires conséquences de la guerre en Ukraine sur les prix alimentaires sont peut-être déjà passées.

En juillet, le prix du panier des cinq groupes alimentaires a diminué de 8,6 % par rapport à juin, pour le quatrième mois consécutif, un comportement entraîné par des baisses notables des huiles végétales et des céréales par rapport aux mois précédents.

Le blé seul a chuté de 14,5 %, en partie à cause d’un accord conclu entre l’Ukraine, la Russie, la Turquie et les Nations Unies pour débloquer les exportations de céréales des ports de la mer Noire. Par rapport à juillet 2021, cependant, le prix est beaucoup plus élevé.


Les prix des denrées alimentaires sont en baisse par rapport à leur niveau record de mars
Les prix des denrées alimentaires sont en baisse par rapport à leur niveau record de mars ©France 24

Une nouvelle douce-amère pour l’alimentation mondiale

Le rapport de la FAO sur les prix alimentaires souligne que l’impact de l’invasion russe de son voisin a été aggravé par les effets des conditions météorologiques et les coûts élevés de production et de transport.

« La chute des prix des denrées alimentaires à partir de niveaux très élevés est la bienvenue, mais de nombreuses incertitudes subsistent », a déclaré l’économiste en chef de la FAO, Máximo Torero.

Des perspectives économiques mondiales sombres, la volatilité des devises et les prix élevés des engrais, qui pourraient affecter la production future et les moyens de subsistance des agriculteurs, exercent une pression sérieuse sur la sécurité alimentaire mondiale, a-t-il ajouté.

Avec Reuters et EFE

A lire également