Une fois qu’il a pris ses fonctions en janvier, Joe Biden a suspendu le départ à la retraite de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), un processus que son prédécesseur, Donald Trump, avait officiellement lancé il y a quelques mois à peine.

Le départ des États-Unis de l’Organisation mondiale de la santé a été l’une des dernières décisions controversées de Donald Trump en tant que président et l’une des premières à être annulée par son successeur Joe Biden.

Le nouveau chef de la Maison Blanche a annoncé ce mercredi 17 février, par l’intermédiaire de son secrétaire d’État, Antony Blinken, qu’il paierait plus de 200 millions de dollars à l’organisme pour les obligations passées et actuelles.

Mais au-delà du montant, qui représente un peu moins de 10% du budget annuel de l’OMS, le paiement représente l’engagement de Washington à rester membre de l’organe multilatéral.

Lors d’une réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies, Blinken a souligné que cette mesure « reflète notre engagement renouvelé à faire en sorte que l’OMS ait le soutien dont elle a besoin pour mener la réponse internationale à la pandémie, alors même que nous travaillons à sa réforme. »

L’OMS a toujours été la cible des critiques de l’ancien président et, une fois la pandémie déclarée, il a accusé l’organisation d’avoir une position partiale en faveur de la Chine et de ne pas gérer correctement la pandémie.

En juillet 2020, Trump a entamé le processus officiel de retrait de l’OMS afin de «canaliser les ressources vers d’autres besoins urgents», un processus qui devait durer un an. Depuis, il a temporairement gelé les cotisations.

Avec EFE et Reuters

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