Le Néerlandais a donné le coup d’envoi à ses débuts dans la compétition, s’est essayé au maillot rose après l’étape en Hongrie et a été ajouté à la liste des prétendants pour combler le vide créé par le manque de grands candidats. La 105e édition qui a débuté ce vendredi 6 mai à Budapest et se terminera le 29 mai à Vérone, aura un parcours à travers trois pays, 22 équipes, 176 concurrents et où la performance en montagne sera le facteur décisif.

Ce vendredi 6 mai, le Giro d’Italia a débuté et avait déjà une belle note dans la compétition après le Néerlandais de 27 ans, Mathieu van der Poel, va conquérir la première étape de sa première absolue dans ce concours et le maillot rose sera essayé, ce qui s’est également produit lors du Tour de France 2021 où il a enfilé le maillot jaune le jour de l’ouverture.

Le coureur de l’équipe Alpecin Fenix ​​​​a dépassé l’Erythréen Biniam Girmay dans un sprint final furieux entre les deux pour régler le vainqueur du fragment qui s’est déroulé en Hongrie, entre Budapest et Visegrad.

La fin a été marquée par la chute spectaculaire de l’Australien Caleb Ewan, l’un des spécialistes du sprint, à un peu moins de 100 mètres de l’arrivée, qui a ouvert le jeu aux autres en duel, mais le natif de Kapellen a été plus fort et plus rapide que l’Africain et l’Espagnol. Pelo Bilbao.

Avec un temps de 4h3 5m 28s, Van der Poel a ainsi clôturé sa victoire dans l’étape de 195 kilomètres. Demain, samedi, le contre-la-montre de 9 kilomètres aura lieu dans la capitale hongroise.

Le Giro d’Italia signifie le retour des grands événements cyclistes après l’exploit de Primoz Roglic dans le Tour d’Espagne qui s’est déroulé en septembre dernier. Sept mois plus tard, les compétitions d’élite sont réactivées.

Le vainqueur devra s’imposer après 3 445,6 kilomètres répartis en 21 étapes pour soulever le trophée ‘Senza Fine’ de cette 105e édition qui a débuté à Budapest et s’achèvera le 20 mai à Vérone.

Après le départ en Hongrie, l’Italie recevra la course depuis les hauteurs du mythique volcan Etna, dans la quatrième étape. De plus, il y aura aussi une étape pour la première fois à Kolovrat, en Slovénie.

Ce sera un Giro idéal pour les « alpinistes », en particulier dans la semaine déterminante de l’événement. Avec près de 3 500 km escaladés, la capacité des grimpeurs sera un facteur de différenciation dans la ‘Corsa Rosa’. Douze étapes ont des profils de moyenne et haute montagne.

Les spécialistes du contre-la-montre n’auront que peu d’espace pour s’exhiber : il n’y aura que deux étapes (la 2e et la 21e), cumulant un total de seulement 26 km, le plus faible depuis 1962. Tandis que les sprinteurs pourront s’exhiber en sept jours.

Pour cette édition, 22 équipes de huit coureurs chacune participeront, ajoutant un total de 176 coureurs. Les équipes qui participeront seront AG2R Citroën, Astana, Bahreïn, Bike Exchange, Bora, Cofidis, DSM, EF Education, Groupama-FDJ, Ineos, Intermarché, Israël PT, Jumbo, Lotto, Movistar, Quick-Step, Trek et EAU (1ère division); Alpecin, Drone Hopper, Eolo-Kometa et Bardiani (2e division).

Le grand nombre de victimes ouvre une nouvelle gamme de candidats

L’une des caractéristiques les plus caractéristiques du Giro d’Italia 2022 sera l’absence des principaux candidats, certains en raison d’une blessure et d’autres parce qu’ils se préparent pour le Tour de France. Sans le Colombien Egan Bernal, le dernier champion, remis de son accident, son compatriote Nairo Quintana, vainqueur en 2014, ne courra pas non plus.

Pendant ce temps, les Slovènes Tadej Pogacar et Primoz Roglic, le Français Julian Alaphilippe, le Britannique Adam Yates, le Danois Jonas Vingaard et les Belges Remco Evenepoel et Wout Van Aert seront absents.

Avec autant de victimes, il y a plusieurs prétendants à concourir pour la Maglia Rosa, avec l’Équatorien et champion olympique Richard Carapaz (Ineos) comme l’un des favoris les plus notoires, notamment en raison de l’expérience réussie qu’il a eue lors de l’édition 2019.

« Un nouvel objectif et un défi très personnel sont arrivés. Courir le Giro avec une équipe solide est très important, je veux faire de mon mieux et essayer de gagner », a déclaré l’Equatorien mercredi dernier.


Douze cyclistes composent la légion sud-américaine.
Douze cyclistes composent la légion sud-américaine. ©France 24

Un avantage intéressant, mais qui a généré de l’incertitude, est le début dans le Giro du Néerlandais Mathieu Van der Poel, quadruple champion du monde de cyclo-cross et double du Tour des Flandres. Sa victoire précoce dans la première étape lui a valu des parts pour s’imposer comme candidat.

De plus, les Colombiens Iván Ramiro Sosa (Movistar), tout nouveau vainqueur de la Vuelta a Asturias, et Miguel Ángel López (Astana), troisième en 2018, ainsi que le Portugais de 23 ans Joao Almeida (UAE Emirates) complètent la forme d’avoir des attentes pour gagner

D’autres qui chercheront une place sur le podium sont le Français Romain Bardet (DSM), qui a triomphé dans le Tour des Alpes, le Britannique Simon Yates (BikeExchange) qui n’a pas eu la performance attendue dans le Giro, et l’Espagnol Mikel Landa. , spécialiste de la montagne.

La légion latino-américaine sera composée de 12 coureurs. Au susmentionné Carapaz –il partagera une équipe avec son compatriote Jonathan Narváez-, López et Sosa sont rejoints par les Colombiens Harold Tejada (Astana) et Santiago Buitrago (Bahrain Victorious).

L’Équatorien Alexander Cepeda et l’Argentin Eduardo Sepúlveda participeront à Drone Hopper Androni Giocatolli ; Le Colombien Diego Camargo et l’Equatorien Jonathan Caicedo le feront pour EF. Enfin, aux Émirats arabes unis, il y aura le sprinter colombien Fernando Gaviria et l’argentin Maxi Richeze.

Avec EFE et médias

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