La Russe, qui selon les premières informations aurait été testée positive lors d’un contrôle antidopage avant les JO d’hiver qui se déroulent à Pékin, a repris l’entraînement après les rumeurs qui l’entourent et menacent de lui retirer sa médaille remportée dans la catégorie par équipe. Les médias locaux ont rapporté qu’elle est déjà « prête » à disputer le tournoi individuel de la discipline après s’être absentée de l’entraînement mercredi.
La polémique qui tourne autour de la patineuse artistique russe Kamila Valieva continue d’ajouter des épisodes alors qu’il n’y a pas de définition de son prétendu dopage positif qui pourrait compromettre sa participation imminente et annuler ses récentes victoires aux Jeux olympiques d’hiver.
Ce jeudi, l’athlète de 15 ans a repris son entraînement sur la glace de Pékin en vue de disputer le tournoi individuel de patinage artistique. La télévision russe a rapporté que Valieva avait laissé « une impression positive » après ces jours d’incertitude où elle est accusée de dopage. « Elle est prête à concourir », ont-ils déclaré.
Son entraîneur, Eteri Tutberidze, a soutenu son élève aux micros et a refusé de commenter les « commérages ». De son côté, le Kremlin a demandé qu’il n’y ait pas de spéculation sur des sanctions ou d’éventuelles substances consommées par le patineur jusqu’à ce que le Comité international olympique ait rendu une décision à ce sujet.
« La principale source est le CIO, nous sommes guidés par eux. Le scandale n’a pas éclaté aux Jeux, mais autour des Jeux », ont-ils déclaré. Selon des membres de la presse, les tests antidopage de Valieva ont révélé des substances interdites dans son sang.
Cependant, la défense de l’athlète a des objections à toute la situation suspecte impliquant le tout nouveau champion olympique par équipe dans la capitale chinoise. Par exemple, la substance est – ont détaillé les médias russes – un médicament utilisé pour soulager les problèmes cardiaques qui ne contribue pas à améliorer les performances sportives.
De plus, la presse a également rapporté que ces tests n’avaient pas été effectués lors des Jeux olympiques actuels, mais remontaient à décembre dernier. Jusqu’à ce que la situation soit clarifiée, l’organisation a paralysé la cérémonie de remise des médailles de la catégorie par équipe, où Valieva a guidé la Russie vers une médaille d’or.
Pendant ce temps, il n’y a pas de confirmation officielle et l’optimisme russe augmente après que l’Agence internationale de contrôle (ITA), qui prélève les échantillons lors de ces Jeux olympiques, n’ait notifié que le positif d’un skieur iranien. Le CIO n’a pas non plus publié d’annonce, chargée de marginaliser les cas qui enfreignent les règles.
Pendant ce temps, l’Union internationale de patinage a complètement ignoré l’affaire Valieva, car elle n’a aucune compétence sur les Jeux olympiques et « ne peut divulguer aucune information sur une éventuelle violation des règles antidopage ».
Si les accusations sont confirmées, Valieva ne s’attend pas à des sanctions sévères pour avoir moins de 16 ans, mais elle serait mise à l’écart des JJ.OO. En 2018, le dopage d’État a affaibli les rangs russes et l’a privé de plusieurs de ses meilleurs athlètes. Dans ceux-ci, déjà avec l’équipe complète, il participe sans drapeau ni hymne national.
Appelée à être la prochaine reine du patinage artistique sur glace, Valieva a donné le ton à la compétition en réalisant un quadruple saut pour la première fois de l’histoire avec lequel son équipe a conquis les patinoires chinoises.
avec EFE
