La vice-présidente de la Colombie, Francia Márquez, a indiqué ce mercredi qu’elle rejette la conciliation avec la citoyenne qui lui a lancé des insultes racistes car elle considère que cela ne servirait pas à influencer positivement la société.
« Je ne vais pas faire de conciliation parce que j’ai en fait réalisé que le fait de se concilier et de le mettre en retrait n’empêche pas le reste de la société de continuer à subir des comportements criminels tels que la haine raciale », a déclaré Márquez dans une interview à RTVC News.
De este modo, a diferencia de otras ocasiones en las que Márquez ha optado por conciliarse con quienes la han insultado, la vicepresidenta ha mostrado su empeño en que la Fiscalía investigue lo ocurrido y su agresora, identificada como Luz Fabiola Rubiano, reciba el peso de la loi.
Márquez a montré qu’elle était désenchantée par les conciliations précédentes car elle considère qu’elles n’ont pas servi à mettre fin aux crimes de haine fondés sur la race. Rubiano sera accusé des crimes de discrimination et de harcèlement aggravé.
Fin septembre, le bureau du procureur général colombien a annoncé l’inculpation de Rubiano, dont des vidéos ont été diffusées dans lesquelles il lançait des insultes racistes contre le vice-président. Le citoyen a appelé Márquez « singe » et a affirmé que « les noirs volent, volent et tuent ».
« Il n’est pas possible d’accepter en Colombie toute expression qui promeut le racisme ou qui encourage tout type de violation des populations qui ont été historiquement discriminées », a averti à l’époque le procureur général Francisco Barbosa.