PARIS, 13 oct. (DPA / EP) –

Le dernier résistant français contre l’Allemagne nazie à être honoré en tant que « Compagnon de la libération », Hubert Germain, est décédé mardi à l’âge de 101 ans, comme l’a annoncé la ministre de la Défense Florence Parly.

Selon le président français Emmanuel Macron, Germain était le dernier survivant des 1 038 personnes honorées en tant que « compagnons de la libération » par le fondateur de la Ve République, Charles de Gaulle, pour leur combat pour l’indépendance.

Ainsi, Macron a rendu hommage à Germain en tant que personne qui a retrouvé la liberté de la France et reconstruit le pays.

Le 18 juin 1940, de Gaulle, futur président de la République, appelle depuis Londres, par l’intermédiaire de la BBC, à continuer de combattre aux côtés des alliés lorsque les troupes allemandes nazies ont envahi la France dans une « blitzkrieg » – blitzkrieg – à cette époque.

Germain a rejoint de Gaulle à Londres et a ensuite combattu en Syrie, en Libye et en Italie. Il a également participé au débarquement des troupes françaises et américaines, principalement d’Afrique du Nord, en Provence en 1944. Plus tard, il s’est tourné vers la politique.

De Gaulle a créé l’Ordre de la Libération à Brazzaville en novembre 1940, qui, à quelques exceptions près, a été accordé jusqu’au début de 1946. Les lauréats étaient appelés « Compagnons de la Libération ».

L’Elysée a avancé dans un communiqué que Macron honorera le combattant d’un acte dans les prochains jours.

Le 11 novembre, le président doit assister à la cérémonie funéraire à l’Arc de Triomphe à Paris et au monument du Mont Valérien aux résistants.

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