MADRID, 4 juillet (EUROPA PRESS) –
Le président de la France, Emmanuel Macron, a assuré ce mardi que le « pic » de violence « est passé » dans le pays à la suite des fortes émeutes enregistrées ces derniers jours après la mort d’un adolescent dans la ville de Nanterre au mains d’un policier lors d’un contrôle routier, mais a demandé la « prudence ».
Face à l’éventualité d’un retour au calme, il a indiqué qu’il estimait que « le pic est passé », pour tenter de rassurer les plus de 200 maires venus à l’Elysée dans la journée pour faire face à la recrudescence des violences.
« C’est notre priorité absolue, c’est ce que nous recherchons tous », a-t-il déclaré à propos d’un retour à la normalité après une série d’émeutes qui ont conduit à l’arrestation de plus de 3 400 personnes depuis le début des manifestations.
Ainsi, il a transmis aux maires « tout son soutien » et sa « reconnaissance » pour les actions menées face aux derniers jours d’émeutes. « Si vous êtes là, c’est parce que vous en avez été les victimes directement et personnellement, parce que vos familles et vos proches ont été touchés », a-t-il déclaré, selon des informations recueillies par le journal ‘Le Figaro’.
« Je tiens à vous remercier avec la même solennité avec laquelle j’ai remercié les policiers, les gendarmes, les agents municipaux et les pompiers pour leur travail », a-t-il déclaré.
De son côté, le ministère français des Transports a indiqué que les services de trains et de bus se poursuivront jusqu’à 22h00 (heure locale) en journée, soit une heure de plus que ce qui était prévu vendredi dernier, lorsque le service a été suspendu à partir de 21h00. après-midi
Il est également prévu que le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, comparaisse ce mercredi à 16h30 devant le Sénat pour aborder, justement, la situation que le pays a traversé durant la dernière semaine après la mort de Nahel.
Les données du ministère de l’Intérieur indiquent qu’au total 3 486 personnes ont été arrêtées, tandis que 12 202 véhicules ont été incendiés et plus d’un millier d’habitations ont été endommagées dans tout le pays depuis la nuit du 27 juin. Depuis, la justice a poursuivi 374 personnes.