Ce dimanche a commencé la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique dans la ville égyptienne de Charm el-Cheikh. Dans un contexte où la guerre en Ukraine et les ravages de la pandémie affectent fortement les économies des pays, le sommet concentre ses débats sur l’engagement des pays industrialisés face au réchauffement climatique et demande aux pays les plus développés de respecter les engagements. Surtout, aider les pays les plus touchés par le changement climatique.

Quelque 200 pays ou États sont invités à la COP27, qui a débuté par une alerte d’António Guterres, secrétaire général des Nations unies, appelant à l’urgence face à la crise climatique. Il a prévenu que l’humanité est à un moment décisif avant un « enfer climatique ».

Le rendez-vous en Egypte a pour devise « Ensemble pour la mise en œuvre ». Mais peut-il être mis en œuvre ? Il y a peu d’intérêt de la part des grandes économies à prendre des mesures décisives.

A quoi servent ces types d’événements ? Pourquoi n’y a-t-il pas plus de pression sur les pays les plus avancés et les plus pollueurs de la planète ? Quel mécanisme peut-on créer pour s’assurer qu’il y ait de réels progrès en termes d’engagements ? La COP27 remplira-t-elle son obligation ? Nous l’analysons dans cette édition d’El Debate avec nos invités :

– Isabel Aguilera, analyste environnementale, experte des questions liées au changement climatique et à la gestion de l’énergie.

– Leonardo Lacerda, directeur du climat mondial à The Nature Conservancy (TNC).

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