Le président des Etats-Unis, Joe Biden, et son homologue français, Emmanuel Macron, ont valorisé ce vendredi les efforts que les deux pays mènent pour « améliorer la coopération dans l’Indo-Pacifique », dans un contexte de relations tendues entre Washington et Paris déclenchées par la crise du traité AUKUS.

Dans un communiqué, la Maison Blanche a précisé que les deux dirigeants ont également abordé la situation au Sahel, ainsi que « des efforts pour rendre possible une défense européenne plus forte et plus performante, tout en assurant la complémentarité avec l’OTAN ».

Biden « attend avec impatience » une rencontre avec Macron à Rome plus tard ce mois-ci, à l’occasion du sommet du G-20, où ils « poursuivront la conversation, feront le point sur les nombreux domaines de coopération entre les États-Unis et la France, et ils renforcera les intérêts partagés et les valeurs communes », ont-ils souligné depuis Washington.

De son côté, l’Elysée a également publié un communiqué dans lequel il a précisé que les présidents ont parlé de « garantir la confiance et de faire face aux défis actuels », alors que tous deux se sont mis d’accord sur les bons progrès réalisés jusqu’à présent.

La Maison Blanche a également annoncé que la vice-présidente américaine Kamala Harris se rendra en France en novembre, où elle assistera au quatrième Forum annuel de Paris sur la paix le 11 novembre et participera à la Conférence de Paris sur la Libye le 12 novembre. L’Elysée a également confirmé la visite du vice-président.

Lors de ce même voyage, Harris rencontrera Macron pour discuter de « l’importance de la relation transatlantique pour la paix et la sécurité mondiales », ainsi que de « l’importance » des relations bilatérales face aux défis mondiaux, du COVID-19 et de la crise climatique aux enjeux qui touchent le Sahel et l’Indo-Pacifique, comme l’indique la Maison Blanche dans un communiqué.

La visite de Harris, selon Biden, est « une opportunité clé pour continuer à améliorer la coopération entre les États-Unis et la France sur un certain nombre de défis mondiaux ».

Fin septembre, une crise diplomatique éclate après que l’annonce de l’accord AUKUS, signé entre les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni, a pris par surprise l’UE et la France, avec Paris comme principale victime, puisqu’elle signifiera la rupture brutale d’un contrat millionnaire avec Canberra pour fabriquer des sous-marins de conception française.

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