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La compagnie aérienne française Air France et sa filiale régionale Hop! Ils ont initié un plan d'ajustement qui prévoit le licenciement de 7 580 employés pour faire face à la crise provoquée par la pandémie de coronavirus.
Noyé par le manque de revenus causé par la pandémie de Covid-19, le porte-drapeau français, appartenant au groupe franco-néerlandais Air France – KLM, a annoncé la suppression d'au moins 7 580 emplois au cours des trois prochaines années.
Sur ce total, quelque 6 560 ou 16% de ses effectifs correspondent à la principale compagnie aérienne et devraient être supprimés jusqu'en 2022. 1 020 emplois supplémentaires appartiennent à Hop!, Sa filiale régionale basée dans la ville côtière de Nantes.
De cette façon, Hop! il perdrait 42% de ses effectifs, dans une région déjà affectée par l'annonce des 10 000 licenciements de l'avionneur Airbus, dont un tiers en France.
Une partie de son personnel, du personnel de nettoyage aux assistants d'enregistrement, a manifesté ce vendredi 3 juillet devant son siège social, devant l'aéroport Charles de Gaulle et juste devant le siège de Hop! à Nantes.
Quatre ans pour revenir aux niveaux d'avant la pandémie
Le mécontentement des salariés d'Air France tient au fait que l'entreprise avait déjà reçu des aides d'État pour absorber les conséquences de la pandémie. En particulier, un plan de sauvetage avec des prêts de 7 000 millions d'euros soutenus par le gouvernement français.
"C'est scandaleux. Le gouvernement contribue 7 milliards d'euros et l'entreprise détruit des emplois", a déclaré Annick Blanchemin, 62 ans, qui travaille comme personnel au sol pour la compagnie aérienne.
La réorganisation était attendue après que des sources proches du dossier aient déclaré qu'au moins la moitié des réductions impliqueraient probablement des départs volontaires et des plans de retraite.
La crise des coronavirus a poussé Air France à arrêter 95% de ses activités et à cesser de percevoir au moins 15 millions d'euros de revenus par jour. Au mieux, les niveaux opérationnels qu'elle avait avant la pandémie pourraient se redresser en 2024.
Avec Reuters et EFE