Le classement publié ce mercredi 1er décembre 2021 accorde une deuxième place partagée à Paris et Singapour, alors qu’il classe Damas, la capitale syrienne, comme la ville la moins chère pour vivre.

Le renforcement du shekel, la monnaie locale israélienne, ainsi que l’accélération de l’inflation, ont fait de Tel-Aviv la tête du classement de « The Economist » des villes les plus chères du monde pour la première fois.

Selon le classement établi par l’Economist Intelligence Unit (EIU), la ville israélienne a grimpé de cinq crans et se classe au-dessus de villes aussi chères que Paris, en France, ou Singapour. L’année dernière, le sondage avait placé Paris, Zurich et Hong Kong en première position.

Dans la liste de cette année, Tel-Aviv, Paris et Singapour sont suivis de Zurich (Suisse), Hong Kong, New York (États-Unis), Genève (Suisse) et Copenhague (Danemark), après avoir comparé les prix de plus de 200 produits et services dans 173 villes.


La ville la plus chère du monde est Tel-Aviv
La ville la plus chère du monde est Tel-Aviv ©France24

Pour compléter le top 10, Los Angeles, à la neuvième place, et Osaka, au Japon, à la dixième.

Les données, collectées en août et septembre, reflètent une augmentation moyenne de 3,5% des prix en monnaie locale, le taux d’inflation le plus rapide enregistré au cours des cinq dernières années. Dans le cas de Tel-Aviv, l’analyse a mis en évidence la pénurie de nourriture, de matières premières, d’alcool et de transport.

Les données d’inflation moyenne n’incluent pas quatre villes avec des taux exceptionnellement élevés : Caracas (Venezuela), Damas (Syrie), Buenos Aires (Argentine) et Téhéran (Iran). Mais ils sont inclus dans le classement : la capitale iranienne est passée de la 79e à la 29e place alors que les sanctions américaines ont fait monter les prix et provoqué des pénuries.

Damas, quant à elle, a été classée comme la ville la moins chère au monde où vivre.

Avec l’AFP et l’EFE

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