MADRID, 19 février (EUROPA PRESS) –

Un tribunal algérien a condamné à mort Malek Hamzaui, principal accusé dans l’enlèvement et le meurtre de l’alpiniste français Hervé Gourdel en septembre 2014 aux mains d’un groupe terroriste lié à l’État islamique.

Hamzaui a été accusé d’enlèvement, de torture, d’homicide involontaire coupable et d’association avec un groupe terroriste. Les six autres accusés dans l’affaire, accusés de ne pas avoir rapporté le crime et d’avoir hébergé le touriste français sans autorisation, ont été acquittés, selon l’agence de presse nationale algérienne APS.

Gourdel, 55 ans, a été enlevé le 21 septembre 2014 dans la zone montagneuse de Yuryura, près de la ville d’Ait Uabane, et décapité trois jours plus tard, un événement revendiqué par le groupe armé Jund al Khalifa. Le citoyen français voyageait avec plusieurs Algériens au moment de l’enlèvement, bien qu’ils aient été libérés.

Jund al Khalifa est apparu comme une scission d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) et a déclaré en septembre de cette année-là sa loyauté envers l’État islamique. Ainsi, dans la vidéo de la décapitation, il a déclaré qu’il s’agissait de représailles à l’offensive de la coalition internationale contre le groupe djihadiste en Irak.

Par la suite, les forces spéciales algériennes ont tué le chef du groupe, Abdelmalek Guri, en décembre 2014, ainsi que deux autres personnes impliquées dans l’enlèvement – Laaredj Ayub et Belhut Ahmed – alors que le corps de Gourdel était retrouvé en janvier 2015. après une opération de recherche dans laquelle des milliers de des agents étaient impliqués.

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