MADRID, 1er juillet (EUROPA PRESS) –

Le président français Emmanuel Macron a exprimé jeudi son inquiétude face à une société « qui se racialise progressivement » et a souligné que la « logique intersectionnelle fracture tout ».

Dans des déclarations au magazine ‘Elle’ recueillies par le journal ‘Le Parisien’, le président a souligné qu’il était du côté de « l’universalité ». « Je ne me reconnais pas dans la lutte qui renvoie chacun à son identité ou à son particularisme », a-t-il souligné.

Pour lui, « les difficultés sociales ne sont pas seulement structurées par le sexe et la couleur de peau, mais aussi par les inégalités sociales ». Ainsi, il a affirmé que l’idée que « quelqu’un est illégitime pour me représenter parce qu’il est différent (…) nie l’universel dans l’aventure républicaine, nationale et humaine ».

Ainsi, il a précisé que « la part irréductible qui participe à votre propre identité » et « la part que j’ai en commun avec vous » est « ce qui compte le plus ».

Concernant la situation des Droits de l’Homme et des violences faites aux femmes, il a souligné la nécessité pour les acteurs tels que les agents de la Police et de la Justice « de mieux comprendre les outils à leur disposition » pour traiter la question.

Concernant le congé paternité, qui est passé de 14 semaines à 28 en France, Macron a souligné qu’il s’agit d’une « avancée importante », étant donné qu’il introduit également une semaine obligatoire qui permettra de « protéger les personnes » dans les entreprises « où cette autorisation est difficile. accepter. »

Cette réforme, soutient-il, « est cruciale car elle s’attaque aux inégalités les plus difficiles à toucher, celles qui se trouvent chez soi ». « La présence du père dès la naissance permettra de poser les bases d’une répartition équilibrée des responsabilités familiales dès le départ », a-t-il ajouté.

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