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American International Services, avec lequel l'American Western Union gère les envois de fonds depuis deux décennies, a été inclus dans la liste des entreprises cubaines avec lesquelles aucun citoyen des États-Unis ne peut faire affaire.
Deux sanctions en moins d'une semaine: les États-Unis ont interdit à leurs citoyens de faire tout type d'affaires avec la société d'État cubaine qui gère les envois de fonds, quelques jours à peine après leur avoir interdit de loger dans les hôtels de l'île et d'emporter du rhum ou de l'alcool avec eux. l'île des Caraïbes.
Lundi 28 novembre, le Département d'Etat a sanctionné la société American International Services (AIS), qui traite les envois de proches de Cubains à l'étranger, pour être contrôlée par l'armée.
"Les bénéfices de ces opérations bénéficient de manière disproportionnée à l'armée cubaine, ce qui encourage la répression du peuple cubain", a déclaré le secrétaire d'État Mike Pompeo.
Aujourd'hui, nous avons imposé des sanctions à AIS, une société cubaine contrôlée par l'armée qui écume l'argent des envois de fonds envoyés au peuple cubain. Les revenus de l'AIS financent l'oppression du régime et son ingérence au Venezuela. Cette action réduira la capacité du régime à réprimer son propre peuple.
– Secrétaire Pompeo (@SecPompeo) 28 septembre 2020
La réponse du gouvernement cubain est venue du ministre des Relations étrangères de l'île, Bruno Rodríguez, qui a affirmé qu'il s'agissait d'une "manœuvre visant à nuire au peuple cubain et aux liens des familles des deux pays".
Je rejette les déclarations du secrétaire Pompeo.
Nouvelles mesures du gouvernement de #ETATS-UNIS contre #Cuba Ils intensifient le blocus pour tenter de manipuler les électeurs de Floride.
Il s’agit d’une manœuvre visant à porter atteinte au peuple cubain et aux liens familiaux des deux pays.
– Bruno Rodríguez P (@BrunoRguezP) 28 septembre 2020
Les entreprises étrangères qui souhaitent opérer à Cuba doivent avoir un homologue étatique et, dans le cas de Western Union, ce partenaire est Fincimex depuis 2016, qui a déjà été sanctionné en juillet et qui traite également les opérations avec les cartes Visa et Mastercard, ainsi que une partie des paiements Airbnb à vos hôtes cubains.
Des décisions clés à un moment clé
Depuis que le président américain Donald Trump a pris ses fonctions en janvier 2017, il a durci sa position contre les dirigeants de l'île des Caraïbes. Cela a été démontré par l'interdiction des croisières et des vols en provenance des États-Unis vers tous les aéroports cubains, à l'exception de celui de La Havane.
Mais ces derniers mois, il a renforcé cette position par une cascade de sanctions. Il y a quelques jours à peine, l'administration Trump a interdit aux citoyens américains de rapporter chez eux du rhum ou des cigares cubains et de séjourner dans des hôtels appartenant au gouvernement cubain.
Mais il y a ceux qui croient que leurs actions ne sont pas gratuites et que le fait que les élections présidentielles aux États-Unis approchent n'est pas une simple coïncidence. Pour certains analystes, ses décisions ont été bien accueillies dans la vaste communauté cubano-américaine du sud de la Floride, à l'approche des élections du 3 novembre.
Avec EFE, Reuters et AFP