BRUXELLES, 11 janv. (EUROPA PRESS) –

Le Parlement européen procédera au vote mardi prochain lors de sa session plénière tenue à Strasbourg (France), jusqu’à ce que les candidatures puissent être déposées à la dernière minute.

Pour le moment, cependant, seul le groupe des Verts conteste le candidat socialiste au poste avec la défense de l’eurodéputée française Gwendoline Delbos-Corfield comme la meilleure option.

« Nous avons besoin d’une stratégie de tolérance zéro contre la corruption. Nous avons besoin de plus de manque de transparence, de responsabilité et de supervision », a déclaré Delbos-Corfield après avoir été choisie comme candidate par son groupe.

« Nous devons regagner la confiance des citoyens avec des mesures anti-corruption strictes. Cela signifie améliorer considérablement la protection des lanceurs d’alerte, établir un organisme de déontologie indépendant doté d’un pouvoir d’enquête, l’inscription obligatoire des pays tiers au registre de transparence et l’enregistrement des réunions des lobbies, même avec des représentants de pays tiers », s’est défendue.

L’Eurocámara a élu il y a tout juste un an ses quatorze vice-présidents pour les deux ans et demi restants de la législature, une répartition que les groupes négocient à chaque demi-législature. Sur la base de l’équilibre convenu alors entre les principales familles -Parti populaire européen, sociaux-démocrates et libéraux-, les socialistes espèrent reconquérir la vice-présidence en jeu après le limogeage de Kaili.

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