La Commission européenne a rappelé ce lundi que l’accord qui régit les relations entre l’Union européenne et le Royaume-Uni n’inclut pas la coopération en matière d’asile et de retour des migrants en pleine crise migratoire dans la Manche.

Así se ha expresado Bruselas tras el episodio en el que murieron 27 personas cuando volcó la embarcación en la que intentaban llegar a las costas británicas y después de que Francia haya reclamado a Reino Unido que asuma su responsabilidad en la crisis y permita la migración legal a les îles.

Lors d’une conférence de presse, le porte-parole de la Commission chargé des migrations, Adalbert Jahnz, a déclaré que l’accord sur les relations entre Londres et Bruxelles ne prévoyait pas de mesures pour le retour des migrants. « Sur la coopération avec le Royaume-Uni, il existe une coopération pratique avec les garde-côtes belges et français pour empêcher les traversées illégales dans le canal », a-t-il déclaré.

Jahnz a souligné le soutien communautaire à la plate-forme menée par la France pour renforcer la sécurité dans le Canal et a évité de commenter un éventuel déploiement de Frontex dans la zone pour remédier à la situation, comme l’a annoncé le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin.

La France et le Royaume-Uni connaissent une impulsion pour la gestion des migrations dans le Canal et Paris a exigé que Londres ouvre une voie légale aux réfugiés pour atteindre le pays, ainsi que des mesures pour que les réfugiés ne puissent pas travailler dans l’économie souterraine.

Cela fait suite au sommet que la France a tenu avec les Pays-Bas, la Belgique et la Commission européenne pour aborder la question de la crise migratoire. Lors de la réunion, ils ont convenu de durcir les mesures contre les mafias de la traite des êtres humains qui opèrent dans la région.

NÉGOCIATIONS PÊCHE « D’ICI LE 10 DÉCEMBRE »

La question migratoire est un autre élément de tension entre les exécutifs français et britannique dont le différend central est la question de la pêche. Après que Darmanin a souligné que le 10 décembre était la date limite pour parvenir à un accord avec Londres sur les permis de pêcher dans la Manche, le Community Executive a évité de marquer des lignes rouges.

En ce sens, la porte-parole de la Commission Pêche, Vivian Loonela, a indiqué que Bruxelles intensifierait les discussions pour conclure le processus « d’ici le 10 décembre ».

« C’est la date avec laquelle nous travaillons et nous sommes impliqués dans les conversations pour trouver une solution pour cette date », a-t-il indiqué, sans vouloir entrer dans des ultimatums. Le secrétaire d’État français aux Affaires européennes, Clément Beaune, a menacé de mettre fin aux négociations s’il n’y avait pas d’accord à cette date.

En tout cas, Bruxelles a évité de spéculer sur cette option, qui pourrait laisser les navires français opérant dans les eaux de la Manche sans licence.

Le gouvernement d’Emmanuel Macron a mis sur la table une batterie de sanctions possibles, dont une interdiction d’accoster les bateaux britanniques, en réponse à la réduction des permis accordés aux pêcheurs français.

Pendant ce temps, le ministre britannique du Brexit, David Frost, a déjà déclaré que son pays envisageait « activement » le lancement du mécanisme de règlement des différends prévu dans les accords de sortie de l’UE pour résoudre le différend actuel sur la pêche.

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