VALLADOLID, 5 juin (EUROPA PRESS) –

Les douze auberges de la Fédération Camino Francés (CFF), qui sont calquées sur les hôpitaux de pèlerins médiévaux, n’admettront plus, à partir du 12 juin, plus de valises dans leurs installations et elles prévoient d’entreprendre après l’été d’homogénéiser l’ordre de priorité d’occupation lits et autres services.

Ce sont les auberges gérées par les associations des Amis du Camino de Santiago et situées à Estella, Los Arcos, Canfranc,
Logroño, Navarrete, Nájera, Santo Domingo de la Calzada, Burgos, Astorga, Foncebadón et Ponferrada.

Comme ils l’ont expliqué depuis la Fédération française du Chemin, l’objectif est de « protéger l’essence » de cet itinéraire, « un chemin de pèlerinage qui demande des efforts, de la tempérance et des sacrifices pour être effectué dans le bon sens.
traditionnel », outre le fait que les associations d’amis du Camino de Santiago, dont certaines ont 1000 ans d’histoire, veulent le protéger « de la contagion touristique du pèlerinage et de la banalisation de la tradition jacobéenne ».

De même, les CFF ont affirmé que la multiplication des transports de valises et de sacs à dos « devient de plus en plus impressionnante ces derniers temps » si bien que les valises ne seront pas admises dans les dons ou refuges publics « sauf pour des raisons médicales très très concrètes » et insistent sur le « charge symbolique » des sacs à dos pour un pèlerin.

Camino Francés effectue déjà les démarches pertinentes auprès des entreprises chargées du transport des valises et des sacs à dos des pèlerins.

Ces abris, qui suivent la philosophie du réseau d’hôpitaux médiévaux dépendant d’ordres monastiques, ou d’initiative épiscopale ou monarchique, ont répondu, dès les temps les plus reculés, aux besoins essentiels des pèlerins. Ce sont maintenant les organisations
civils, comme ceux des Amis du Chemin de Saint-Jacques, ou ecclésiastiques ceux qui assument la même fonction.

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