Selon les informations recueillies par le portail d’information centrafricain Ndjoni Sangó, l’enquête a été ouverte pour clarifier les faits entourant l’arrestation des quatre militaires, déployés dans le cadre de la Mission intégrée unidimensionnelle des Nations unies pour la stabilisation en RCA (SMALL). .

Ainsi, elle a précisé que les détenus « au lieu d’utiliser un véhicule aux logos de la MINUSCA, ils ont choisi d’utiliser un véhicule blindé Toyota, aux vitres teintées, qu’ils auraient pris sur place ». « Le parquet a décidé d’enquêter pour clarifier les faits », a-t-il réglé.

Le secrétaire d’Etat aux Nouvelles Technologies, Thierry Oronfei, a indiqué dans son compte sur le réseau social Facebook que les militaires auraient été détenus « pour non respect du protocole et du dispositif de sécurité » à l’aéroport de Bangui pour le retour de Touadéra au pays .

En ce sens, il a parlé d’un « malentendu négligeable » et a souligné que « c’est l’occasion de clarifier le protocole de sécurité pour une bonne entente et éviter ce type de mésentente à l’avenir », selon le portail Corbeau News.

Pendant ce temps, le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a condamné ce mercredi l’arrestation des soldats et a demandé leur libération. Comme l’a indiqué son porte-parole, Stéphane Dujarric, António Guterres a souligné que le personnel de la MINUSCA « jouit de privilèges et d’immunité dans l’intérêt des Nations unies », ce qui est conforme à l’accord signé entre l’organisation et le gouvernement centrafricain.

A cet égard, il a rappelé que l’accord en question, signé en 2014, établit une procédure « spécifique » dans les cas où des membres de la MINUSCA pourraient être soupçonnés de crimes ou en avoir effectivement commis. « Le secrétaire général a souligné que cette procédure n’a pas été suivie dans le cas présent », a déclaré Dujarric.

Pour cette raison, Guterres, qui a demandé à RCA de se conformer à ses obligations en vertu du droit international, a demandé la libération « sans délai et sans condition » du personnel de la MINUSCA. De même, il a réaffirmé la solidarité et le soutien de l’ONU à la RCA.

La MINUSCA confirmó el lunes las detenciones y destacó que los arrestados eran « cuatro miembros del personal de la MINUSCA responsables de la protección personal del Jefe de Estado Mayor, antes de condenar « enérgicamente » la instrumentalización de la detención de los cuatro soldados franceses en las réseaux sociaux.

Le pays africain a été plongé dans une grave crise en 2020 à la suite de l’élimination de la candidature de l’ancien président François Bozizé, revenu au pays fin 2019 pour être à nouveau candidat à la présidence, poste qu’il a abandonné. en 2014 en raison du soulèvement des rebelles majoritairement musulmans de la Séléka.

Après cela, la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) –qui regroupe plusieurs groupes rebelles, dont plusieurs signataires de l’accord de paix de 2018–a lancé une offensive qui lui a permis d’atteindre les faubourgs de la capitale, même si dès lors l’armée a a maintenu des avancées soutenues contre les rebelles, menés par Bozizé.

Touaderá a annoncé un cessez-le-feu unilatéral le 15 octobre, après quoi la présidence a précisé que la décision concernait les rebelles « qui ont déposé les armes », après des éléments du Retour, Revendication et Réhabilitation (3R) et de l’Unité pour la paix en Afrique centrale ( UPC) hésitera à annoncer.

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