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Le président français Emmanuel Macron a reconnu qu'il était « tout à fait disposé » à reconnaître l'État palestinien – comme l'Espagne, la Norvège et l'Irlande l'ont déjà fait ce mardi – mais a reporté cette décision jusqu'à ce qu'elle soit « un moment utile » et consensus entre les principaux acteurs régionaux du Moyen-Orient, y compris Israël.
« Il n'y a pas de tabou pour la France, je suis tout à fait disposé à reconnaître un Etat palestinien (…) Je crois que cette reconnaissance doit intervenir à un moment utile, au moment où elle s'inscrit dans un processus dans lequel les Etats de la région et Israël », a déclaré Macron, lors d'une visite officielle en Allemagne.
Ainsi, le président français a souligné que la reconnaissance de la Palestine doit se faire « sur la base d'une réforme de l'Autorité palestinienne », l'organisation qui gouverne une partie de la Cisjordanie et une bande de Gaza pourtant contrôlée « de facto ». par le Mouvement de la Résistance Islamique (Hamas).
En ce sens, Macron a souligné que la France franchirait cette étape à condition qu'elle se concentre sur « la production d'un résultat utile », et a rejeté toute démarche fondée sur « l'émotion », rapporte FranceInfo. Ces propos du président français interviennent quelques heures après que l'Espagne, la Norvège et l'Irlande ont reconnu la Palestine.
Le 7 octobre, le Hamas a lancé une série d'attaques contre Israël qui ont fait près de 1 200 morts et 240 otages, et motivé la réponse de l'armée israélienne, qui a lancé une campagne militaire sanglante dans la bande de Gaza contre les structures de la milice palestinienne qui revendique et la vie de plus de 36 000 personnes.
La dureté des attaques israéliennes a éveillé un sentiment de soutien à la population palestinienne, qui s'est concrétisé dans certains cas par la reconnaissance de l'État palestinien par les puissances internationales malgré la réponse énergique d'Israël, qui a menacé de conséquences.