Le premier secrétaire du Parti socialiste français, Olivier Faure, a indiqué sur le réseau social X, anciennement Twitter, que Delors a laissé « un immense héritage ». « Fils du siècle, il a vécu le pire et a tenté de se protéger du malheur en construisant une paix durable », a-t-il ajouté.
De son côté, le président français Emmanuel Macron l’a qualifié d’« homme d’État du destin français, artisan inépuisable de notre Europe et combattant pour la justice humaine ». « Son engagement, ses idéaux et sa droiture nous inspireront toujours », a-t-il déclaré sur le réseau social susmentionné.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a affirmé que Delors « était un visionnaire qui a rendu notre Europe plus forte ». « L’œuvre de sa vie est une Union européenne unie, dynamique et prospère. Il a façonné des générations entières d’Européens, y compris la mienne », a-t-il déclaré.
De la même manière, le Haut représentant de l’Union européenne pour la politique étrangère, Josep Borrell, a souligné dans X que Delors savait « façonner le destin de l’UE par la force de ses convictions et la rigueur de son action ». « Il entre ainsi au Panthéon des grands qui ont fait l’Europe et dont nous devons assumer l’héritage », a-t-il déclaré.
L’homme politique français, président de la Commission entre 1985 et 1995, a occupé le poste de ministre de l’Économie sous le mandat de l’ancien président François Mitterrand et a été député européen entre 1979 et 1981.