MADRID, 16 février (EUROPA PRESS) –

Des milliers de personnes sont descendues dans les rues des principales villes françaises ce jeudi pour manifester, pour la cinquième fois, contre la réforme des retraites promue par le gouvernement, dans une journée qui a pourtant eu moins de suivi que les précédentes grèves.

Dans les transports, l’un des principaux thermomètres des quatre précédentes grèves, il y a eu moins de complications. Ce jeudi matin, quatre trains longue distance sur cinq circulaient et la mobilisation était à peine perceptible dans le métro parisien, rapporte franceinfo.

El Ministerio de Educación también ha dado cuenta de un menor seguimiento y en las zonas de Francia donde sí ha habido clases –la otra parte está directamente de vacaciones– la proporción de docentes en huelga ha caído a la mitad, por debajo del 8 pourcent.

« Aujourd’hui, les chiffres importent peu », a prévenu le secrétaire général de la Confédération générale du travail (CGT), Philippe Martinez, avant les marches, qui s’est contenté de « maintenir la mobilisation » avant de « hausser le ton » en mars.

L’accent est désormais mis sur le 7 mars, date à laquelle l’ancien candidat à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon, de La France Insoumisa (LFI), espère « tout bloquer ». Depuis Montpellier, il a une nouvelle fois critiqué une réforme qu’il juge injuste et un président, Emmanuel Macron, qu’il qualifie d' »absent », rapporte BFMTV.

LFI a retiré des centaines d’amendements à une réforme qui est actuellement en cours de traitement parlementaire et qui comprend, entre autres changements, le relèvement de l’âge de la retraite de 62 à 64 ans, la suppression des régimes spéciaux pour certains groupes et l’allongement de la période de cotisation pour recevoir la pension maximale.

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