MADRID, le 4 mai. (EUROPA PRESS) –

Un tribunal de Nanterre a acquitté mardi la dirigeante du Groupement national d’extrême droite, Marine Le Pen, dans le procès qui avait été ouvert contre elle pour diffusion d’images explicites de victimes du groupe terroriste État islamique, arguant que le but ultime était informatif. .

Le Pen a partagé trois images fin 2015 pour montrer la barbarie djihadiste, mais le parquet a compris qu’il s’agissait de documents présentant des actions violentes contraires à la dignité humaine. Le ministère public a demandé une amende de 5 000 euros pour elle et pour l’eurodéputé Gilbert Collard, également enquêté dans la même affaire.

Le tribunal a cependant compris que ces types de messages sont couverts par la liberté d’expression et que, dans le fond des publications, il y a une «vocation informative», selon la phrase consultée par la télévision publique. En ce sens, il indique qu ‘«il s’inscrit dans une démarche de protestation publique» et peut «contribuer au débat public», car il «ne banalise pas» la violence.

Le Pen avait considéré ce processus comme un exemple de persécution politique, tandis que Collard n’a pas tardé à célébrer la condamnation sur ses réseaux sociaux. « La justice est grande lorsqu’elle est indépendante », a souligné l’eurodéputé sur Twitter.

A lire également