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Selon le média, qui cite des proches de la famille, les procureurs cherchent à déterminer si l'ancien footballeur a reçu l'attention nécessaire. Ils enquêtent également sur les circonstances dans lesquelles il se trouvait au moment de sa mort.

L'action de l'accusation est conforme aux déclarations de l'avocat de Maradona, Matías Morla, à travers une déclaration publiée sur les réseaux sociaux. Dans la lettre, l'avocat dénonce un retard dans l'arrivée de l'ambulance pour assister l'ancien joueur, pour lequel il estime «porter l'affaire aux dernières conséquences».

«Quant au rapport du bureau du procureur de San Isidro, il est inexplicable que pendant 12 heures, mon ami n'ait pas eu l'attention ou le contrôle du personnel de santé dédié à ces fins. L'ambulance a mis plus d'une demi-heure à arriver, ce qui était une idiotie criminelle », a écrit Morla dans un communiqué.

Malgré ce qui précède, l'agence de presse AFP cite une source judiciaire, sous couvert d'anonymat, qui affirme que ni l'avocat de Maradona ni les membres de sa famille ne sont venus au tribunal en tant que plaignants dans l'affaire.

"L'affaire a commencé parce que c'est une personne qui est décédée à la maison et que personne n'a signé le certificat de décès. Cela ne signifie pas qu'il y a des soupçons d'irrégularités, c'est ce qui fait l'objet d'une enquête", a déclaré la source.

Diego Armando Maradona, champion de la Coupe du monde 1986 au Mexique, est décédé le 25 novembre à l'âge de 60 ans. Les médias argentins indiquent comme cause possible de décès «un œdème pulmonaire aigu et une insuffisance cardiaque chronique».

Les procureurs se concentrent sur les dernières heures du joueur

Maradona était dans une maison située dans la ville de Tigre (à 30 kilomètres au nord de Buenos Aires) depuis le 11 novembre, date à laquelle il a été libéré après avoir reçu des soins médicaux pour avoir présenté un problème de sevrage.

Avant cet épisode, l'ancien joueur a dû subir une intervention chirurgicale pour enlever un hématome sous-dural au cerveau (3 novembre), un diagnostic qui a été rendu public après avoir été hospitalisé pour anémie et déshydratation selon les médecins.

En revanche, l'agence de presse AFP souligne que la justice concentre son enquête sur les prétendues contradictions dans les déclarations de ceux qui ont accompagné Maradona dans ses derniers moments.

"Vous devez voir s'ils se sont conformés à ce qu'il fallait faire ou s'ils se sont détendus. L'infirmière (en service quand il a été déterminé que l'idole était morte) a déclaré une chose lorsque le procureur a comparu le jour de la mort de Diego, puis a élargi sa déclaration et A la fin, elle est sortie pour dire à la télévision que ce qu'elle avait dit était forcé de le dire, donc il y a une certaine contradiction dans sa déclaration », a déclaré à l'AFP un membre de la famille proche de l'AFP sous couvert d'anonymat.

De plus, on a appris que l'accusation attendait les résultats des tests toxicologiques sur le corps de Maradona. Dans l'enquête, dans laquelle travaillent trois procureurs, il était nécessaire de demander des dossiers médicaux et des dossiers aux caméras du quartier où il a vécu jusqu'au moment de sa mort.

Avec l'AFP

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