L’organisation a revu à la baisse ses attentes de croissance mondiale en raison des effets économiques provoqués par la guerre en Ukraine, même si elle prévient que le phénomène négatif sera mondial, la Russie prendrait les pires chiffres.

Le plus grand impact de la guerre en Ukraine se fera sentir dans l’Union européenne, selon l’Organisation de coopération et de développement économiques, OCDE, qui estime que ce continent perdra deux points de pourcentage de croissance, alors que dans le reste du monde, il être une.

Il s’agit de la première évaluation des conséquences de l’invasion russe de l’Ukraine présentée par l’organisation et ils affirment qu’aucune région n’échappera aux conséquences. « Au milieu de l’incertitude, l’OCDE estime que la croissance économique mondiale cette année pourrait être inférieure de plus d’un point de pourcentage aux prévisions d’avant le conflit », cite le rapport.

Selon eux, la raison principale est que la demande mondiale sera affaiblie et le pouvoir d’achat sera réduit par les pressions inflationnistes, qu’ils estiment supérieures de 2,5 points de pourcentage aux attentes.

« L’inflation, déjà élevée au début de l’année, pourrait être plus élevée qu’elle ne l’aurait été si la guerre n’avait pas éclaté d’au moins 2,5 points de pourcentage supplémentaires dans l’ensemble du pays », ajoutent-ils.

Dans ses dernières prévisions de décembre, l’OCDE avait prédit que l’économie mondiale poursuivrait son rythme de reprise après la crise du Covid-19, avec une croissance du PIB de 4,5 % en 2022 et de 3,2 % en 2023, mais les chiffres ont été dépassés par la guerre. en Europe de l’Est.


L'OCDE prévoit des pénuries alimentaires en Afrique du Nord et au Moyen-Orient en raison du conflit en Ukraine
L’OCDE prévoit des pénuries alimentaires en Afrique du Nord et au Moyen-Orient en raison du conflit en Ukraine ©France 24

Mathias Cormann, secrétaire général de l’OCDE, « la crise humanitaire imposée au peuple ukrainien » en raison de « l’agression à grande échelle » de la Russie constitue aussi une atteinte aux valeurs démocratiques.

« La guerre provoque un fort choc d’offre, qui s’ajoute aux pressions inflationnistes et aux perturbations causées par la crise du covid-19. Il y a l’impact négatif sur la confiance qui, en même temps, affectera négativement la consommation privée et les décisions d’investissement des entreprises », a commenté Cormann.

La forte dépendance de l’Europe vis-à-vis du pétrole et du gaz russes fera des ravages, selon le responsable. Le continent dépend à 27% du pétrole russe, 41% du gaz et 47% du charbon.

« Dans le contexte actuel, l’Europe, en particulier, devra être à la hauteur et réévaluer la structure et la conception du marché pour assurer la sécurité et l’accès à l’énergie, tout en continuant à se concentrer sur la réalisation de la neutralité carbone pour 2050 », a-t-il ajouté.

Aunque los países en conflicto representan apenas menos del 3% del PIB mundial, son importantes proveedores de materias primas, no solo de gas o petróleo, en la actualidad representan el 30 % de las exportaciones de trigo y el 20 % de las de maíz a niveau mondial.

avec EFE

A lire également