Alerte que la variante britannique augmente de «50% par semaine»

MADRID, 4 février (EUROPA PRESS) –

Le Premier ministre français, Jean Castex, a à nouveau exclu ce jeudi l’imposition d’un nouveau confinement pour arrêter l’expansion des infections au COVID-19, mais a mis en garde contre “l’assouplissement des mesures restrictives” en vigueur à cet égard.

«Un nouvel enfermement ne peut être imaginé qu’en dernier recours», a déclaré Castex, qui a souligné que, pour le moment, la situation de la pandémie en France ne l’exige pas.

Cependant, il a averti que, si les autorités étaient “forcées” d’imposer cette mesure, “elles n’hésiteraient pas à assumer des responsabilités”. “L’objectif n’est pas de retarder cette échéance, mais de faire tout son possible pour l’éviter”, a-t-il insisté.

Ainsi, et bien qu’il ait été conscient de la «consternation» et de «l’impatience» découlant de la situation, il a affirmé que «le moment n’est pas venu d’assouplir les mesures». «Les règles, il suffit qu’un petit nombre les enfreigne pour que le virus prospère, entraînant parfois des conséquences irréparables», a-t-il prévenu.

Pour cette raison, il a défendu les dernières restrictions adoptées par l’exécutif français, telles que la fermeture des frontières et la fermeture des centres commerciaux. “Le moment est venu de renforcer nos mesures, chaque fois que c’est nécessaire”, a-t-il déclaré. En ce sens, il a indiqué que le télétravail, chaque fois que possible, «devient impératif».

De son côté, le ministre français de la Santé, Olivier Véran, a prévenu que la détection des cas de COVID-19 de la variante britannique du virus augmentait «de 50% par semaine». Si la mutation est devenue un leader, “le risque est celui de la vague épidémique”, a-t-il ajouté.

Aussi, il a évoqué les plans de vaccination contre le COVID-19 et a assuré qu’entre 3,5 et 4 millions de Français auront reçu une première dose du médicament. “Quand on aura plus de doses en mars, on pourra encore augmenter le nombre de premières injections”, a-t-il assuré, comme le rapporte le journal ‘Le Figaro’.

À ce jour, les autorités sanitaires françaises ont dénombré plus de 3,3 millions de personnes infectées par le COVID-19, dont plus de 77 700 décès dus à la maladie.

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