Le président français, Emmanuel Macron, et le tout nouveau Premier ministre australien, Anthony Albanese, dans lequel ils se sont mis d’accord pour « reconstruire » les relations bilatérales après les différends provoqués par la décision de Canberra de suspendre un accord de plusieurs millions de dollars pour l’acquisition de sous-marins français.

À la mi-septembre de l’année dernière, l’Australie, le Royaume-Uni et les États-Unis sont parvenus à un accord qui, entre autres, autorisait l’accès du pays océanien à la technologie pour le développement de sous-marins français, laissant de côté l’accord que Canberra avait avec Paris à ce sujet. finir.

A cette époque, la France a qualifié la décision du Premier ministre australien de l’époque, Scott Morrison, de « regrettable » et a assuré qu’elle était comme « un poignard dans le dos » car elle rompait le « deal du siècle » que la France et l’Australie avaient conclu. atteint.

Ainsi, lors de l’appel ce jeudi entre Macron et Albanese, la France a rappelé « l’abus de confiance » de l’ancien Premier ministre Morrison et les deux dirigeants ont désormais opté pour reconstruire des relations désormais basées sur « la confiance et le respect » afin de pouvoir collaborer de manière relever les « défis globaux », notamment en termes de climat et de stratégie dans l’Indo-Pacifique.


« Une feuille de route sera élaborée pour structurer ce nouvel agenda bilatéral, identifiant une coopération stratégique entre nos deux pays dans le but de renforcer notre résilience et de contribuer à la paix et à la sécurité régionales », a détaillé l’Elysée dans un communiqué.

Enfin, Macron a félicité Albanese pour sa récente promotion au poste de chef du gouvernement australien, tout en évoquant la situation en Ukraine et les risques alimentaires qui surviennent dans le monde à la suite de ce conflit.

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