PARIS, 18 nov. (DPA/PE) –

Des militants écologistes ont renversé de la peinture orange sur la statue « Horse and Rider », de l’artiste américain Charles Ray, exposée dans les rues de la capitale française, Paris.

Cet acte fait partie d’une apparente campagne d’organisations de défense du climat, qui s’en prennent à des œuvres d’art reconnues pour dénoncer le changement climatique et l’inaction des gouvernements.

Les militants, membres du groupe Última Renovación, ont également mis un T-shirt blanc sur le cavalier de la statue dans lequel on pouvait lire la devise « Il nous reste 858 jours », dans une référence claire à la période disponible pour éviter de éviter une catastrophe climatique.

« Les conférences sur le climat ne vont pas nous sauver, tout le monde le sait. La résistance civile est notre seul espoir (…) S’il vous plaît, agissez, réagissez », a-t-il transféré du mouvement Última Renovación.

De son côté, la ministre française de la Culture, Rima Abdul Malak, a dénoncé que « le vandalisme environnemental a atteint un niveau supérieur » après l’attaque contre la sculpture de Ray. « Merci aux restaurateurs, qui sont intervenus rapidement », a-t-il déclaré sur Twitter.

Charles Ray est l’un des sculpteurs américains les plus en vue et, depuis le début de l’année, sa statue se trouve devant le musée Pinault, dans l’ancien Mercantile Exchange au centre de la capitale française.

Des militants écologistes ont mené des actions similaires ces derniers mois dans des musées du monde entier, y compris à Madrid, où les peintures de « La maja desnuda » et « La maja vestida », des œuvres de Francisco de Goya, ont été attaquées.

D’autres œuvres attaquées ont été ‘Los Girasoles’, de Vincent van Gogh ; « Le Cri », d’Edvard Munch, ou « La mort et la vie », de Gustav Klimt. Ce même vendredi, huit kilos de farine ont été jetés sur une voiture dessinée par Andy Warhol dans une exposition à Milan.



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