PARIS, le 10 oct. (DPA / EP) –

Le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a défendu dimanche la nécessité d’un accord migratoire entre l’UE et le Royaume-Uni pour résoudre le différend entre Londres et Paris concernant les réfugiés, les expulsions et les regroupements familiaux.

« Nous devons négocier un traité parce que (Michel) Barnier ne l’a pas fait lorsqu’il a négocié le Brexit et qu’il nous engage sur les migrations », a déclaré Darmanin.

La proposition sera soulevée dans le cadre de la présidence française de l’UE, qui débute le 1er janvier.

Quelque 13 000 personnes ont atteint les côtes anglaises jusqu’à présent cette année, selon les données de la BBC, bien au-dessus des 8 417 arrivées en 2020 collectées par le ministère de l’Intérieur britannique.

Darmanin s’est rendu ce samedi dans les villes de Loon-Plage et Marck sur la côte française, d’où partent habituellement les migrants pour traverser la Manche.

Pendant ce temps, la prévalence de la Cour de justice européenne prévue dans le protocole d’Irlande du Nord au Brexit a été controversée avec les appels du ministre du Brexit, Lord Frost, à retirer cette mention.

Frost considère qu’il s’agit d’une « ligne rouge » qui génère « un conflit déstabilisant » avec Bruxelles. « S’il n’y a pas de changements dans ce domaine, le protocole n’aura jamais le soutien dont il a besoin pour survivre », estime Frost.

Pendant ce temps, le ministre irlandais des Affaires étrangères, Simon Coveney, a demandé sur Twitter si Londres « voulait vraiment une formule convenue pour aller de l’avant ou s’il préférait une plus grande rupture des relations ».

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