MADRID, 22 juin (EUROPA PRESS) –

Le procès de l’ancien président français Nicolas Sarkozy pour le financement irrégulier de sa campagne pour les élections présidentielles de 2012 a vu le jour ce mardi, qui sera annoncé le 30 septembre.

Au dernier jour du procès, la défense de Sarkozy a présenté dans son plaidoyer un ex-président qui à tout moment « a accepté toutes les restrictions qui lui ont été demandées » au cours de cette campagne, dans laquelle « il n’a signé aucun budget ni aucune facture ». , précise le journal ‘Le Figaro’.

« Il est loin d’être un candidat hystérique et insatiable. Il est respectueux des valeurs de la justice », a déclaré son avocat, qui a demandé la libération de Sarzoky, absent lors de cette dernière audience, devant le tribunal correctionnel de Paris.

Sarzoky est jugé avec treize autres personnes depuis le 20 mai dernier pour l’affaire ‘Bygmalion’, qui tourne autour d’une prétendue falsification de factures afin que sa campagne reste en deçà de la limite fixée par la réglementation française. Les enquêteurs soupçonnent que le coût réel était d’environ 42 millions d’euros, bien au-dessus des 22,5 millions requis.

Il y a quelques jours, les procureurs reprochaient à Sarkozy sa « négligence totale » en matière de gestion financière, c’est pourquoi ils lui ont demandé de passer au moins six mois derrière les barreaux et de payer une amende de 3 750 euros.

Le parquet a également requis quatre ans de prison ferme contre Eric Césari, ancien dirigeant de l’Union pour un mouvement populaire (UMP), ainsi que trois ans contre Jérôme Lavrilleux, directeur adjoint de campagne. Le scandale éclabousse également les fondateurs de la firme de communication Bygmalion, épicentre du complot.

Sarkozy avait déjà été condamné début mars à trois ans de prison pour corruption et trafic d’influence, à l’issue d’un procès dans lequel il a été conclu qu’il avait offert un traitement de faveur à un juge en échange d’informations privilégiées.

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