Le double tour des éliminatoires qui s’est terminé mardi 16 novembre a continué d’ajouter des confirmations pour la prochaine Coupe du monde qui se tiendra au Qatar. En Amérique du Sud, le Brésil et l’Argentine ont pris leurs billets à l’avance tandis que six autres se battent pour les places restantes ; en Europe, la clôture du premier tour s’est terminée avec le Portugal et l’Italie en séries éliminatoires. En Asie, l’Iran et l’Arabie saoudite ont défilé et l’Afrique était prête pour le tour final difficile.

Les jours vertigineux du football international, les derniers de 2021, se sont terminés avec un bilan de dix équipes qualifiées pour la Coupe du monde du Qatar 2022 qui a rejoint l’hôte, l’Allemagne et le Danemark – qui l’ont atteint à la date de la FIFA en octobre. Pourtant, au-delà des lumières qu’ont prises ces dix sélectionnés, les qualificatifs avancent dans les six confédérations avec des tonalités et des contextes différents.

Les Sud-Américains, considérés comme les plus difficiles au monde, ont déjà décroché leurs deux premières places pour la Coupe du monde après les excellents résultats obtenus Brésil et Argentine. Pour les deux autres places et demie, le concours est très équilibré.

L’Equateur (23 points) est le mieux profilé pour suivre le chemin de Canarinha et de l’Albiceleste. Derrière se trouvent la Colombie, le Pérou (tous deux avec 17), le Chili, l’Uruguay (16), la Bolivie (15) et plus relégué le Paraguay (13). A seulement quatre jours de l’arrivée, la course pour se rendre au Qatar sera intense et mouvementée.

En Europe, l’achèvement du premier tour a défini les huit éliminatoires de la Coupe du monde restants. France, Belgique, Angleterre, Pays-Bas et Espagne, Serbie, Suisse et Croatie ils ont rejoint l’Allemagne et le Danemark en route vers le Qatar.

Mais la grande note était que le Portugal et l’Italie de Cristiano Ronaldo, le tout nouveau champion continental, n’ont pas fait la première coupe et devront définir leur chance dans un play-off entre 12 équipes, où seulement trois survivront. Des rivaux coriaces comme la Pologne de Robert Lewandowski, le Pays de Galles de Gareth Bale et des équipes traditionnelles comme la Suède, la Russie et la Turquie les attendront là-bas.

Pendant ce temps, le Mexique a subi deux dures défaites lors de la finale octogonale de la Concacaf aux mains des États-Unis et du Canada, a perdu des positions et la continuité de l’Argentin Gerardo Martino a commencé à être remise en cause plus sévèrement.

Malgré ces déboires, les Aztèques ne semblent pas risquer d’être exclus de la Coupe du monde après la mi-course du match nul qui leur accorde trois places et demie. Avec un classement très divisé, les Canadiens sont en tête avec 16 points, un de plus que les Américains. Le Mexique et le Panama suivent avec 14 unités. Le cinquième est le Costa Rica avec seulement neuf unités.

L’Asie, avec quatre tours à jouer, a l’Iran et l’Arabie saoudite avec un pied et demi en Coupe du monde. Un peu plus loin, la Corée du Sud s’est également détachée des autres. Le grand vainqueur de ce double rendez-vous est le Japon, qui s’est remis d’un mauvais départ avec deux victoires, même s’il reste peu convaincant au vu de la performance. Entre le Japonais et l’Australie sera le quatrième classé, tandis que l’autre entrera en playoffs.

Enfin, l’Afrique a bouclé son deuxième filtre et sur les 40 qui ont participé à cette phase, les dix premiers étaient déjà sortis. Maintenant, le tour le plus difficile commencera avec les matchs à deux jambes entre sélectionnés très égaux et de hiérarchies similaires. Parmi eux, le Sénégal de Sadio Mané, l’Egypte avec Mohammed Salah, l’Algérie avec Riyad Mahrez et des équipes solides comme le Maroc et le Nigeria.

La prochaine date de la FIFA sera fin janvier. Là, les tours de qualification de la Concacaf, de la Conmebol et de l’Asie commenceront probablement à définir leurs classements. Par ailleurs, celui d’Océanie débutera, en attendant les tours mémorables de l’UEFA et de l’Afrique qui auront lieu en mars.

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