La police utilise des gaz lacrymogènes à Paris pour réprimer les marches après plusieurs affrontements

MADRID, 24 juil. (EUROPA PRESS) –

Des milliers de personnes sont descendues dans la rue ce samedi en France pour protester contre les nouvelles mesures annoncées par le gouvernement du président Emmanuel Macron contre la pandémie de coronavirus.

Les marches, qui ont eu lieu dans les principales villes du pays, comme Paris, Marseille, Lyon, Montpellier, Nantes et Rennes, entre autres, ont été convoquées après que l’exécutif a imposé la vaccination de tous les agents de santé et l’utilisation d’un certificat de santé pour l’exercice de certaines activités.

La police estime que plus de 100 000 personnes ont rejoint les manifestations malgré le risque de contracter le COVID-19. A Paris, la capitale, il y a eu des affrontements avec les forces de sécurité, ce qui a conduit des agents à utiliser des gaz lacrymogènes contre des manifestants dans divers quartiers de la ville.

Par ailleurs, selon les informations du journal ‘Le Figaro’, plusieurs agents ont été attaqués à coups de projectiles. Les manifestants, qui assurent que les manifestations sont dirigées contre l’obligation de présenter un certificat COVID et pas tellement contre la vaccination « en soi », ont déploré que ladite mesure représente un « mépris » des « libertés démocratiques ».

Cependant, la mesure a été soumise au vote du Parlement vendredi, où elle a reçu le soutien de 117 députés – contre 86 autres qui ont voté contre. Comme l’indique la règle, la vaccination devra être démontrée pour aller dans les bars et les restaurants, entre autres.

Après être partis de la place de la Bastille à l’initiative des ‘Gilets jaunes’, les participants ont rejeté le soi-disant « passe-santé » de Macron, qui cherche avec cette mesure à encourager la vaccination chez les plus réticents.

A Marseille, en revanche, des milliers de personnes ont avancé dans les rues principales de la ville en criant « liberté ». « La liberté n’est pas injectée », ont souligné certains manifestants.

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