Le porte-parole du département d’Etat, Ned Price, a félicité la France pour son engagement dans « la lutte contre le terrorisme » suite à l’annonce que les forces « Barkhane » ont tué le chef du groupe terroriste Etat islamique du Grand Sahara (EIGS), Adnan Abou Walid aux Sahraouis.

« Nous saluons l’engagement continu de la France à lutter contre le terrorisme et à protéger les civils en Afrique de l’Ouest en coordination avec nos partenaires africains », a souligné Price, selon un communiqué du département d’Etat, dans lequel il a insisté sur le fait que Washington se réjouit de la « satisfaction » de la nouvelle.

En tant que chef de l’affilié de l’État islamique au Sahel, Al Sahraoui est responsable des violences qui ont coûté la vie à d’innombrables civils et militaires, a-t-il déploré.

Ainsi, il a rappelé que parmi les attaques meurtrières attribuées au groupe figure celle du 4 octobre 2017 contre une patrouille conjointe des Etats-Unis et du Nigeria dans la région de Tongo Tongo, au Niger, qui a causé la mort de quatre militaires américains et de quatre Nigérians. .

Enfin, il a rappelé que les Etats-Unis s’engagent à continuer de soutenir les efforts des partenaires africains, de la France et de la communauté internationale pour « améliorer la sécurité et le bien-être des civils en Afrique de l’Ouest ».

Le président français Emmanuel Macron a annoncé jeudi que les forces françaises avaient « neutralisé » les Sahraouis, marquant « un autre grand succès » pour le pays européen dans la « lutte contre les groupes terroristes au Sahel ».

De son côté, la ministre française de la Défense, Florence Parly, a indiqué que le chef de l’ISGS a été tué « après un bombardement de la force ‘Barkhane' ».

Des sources sécuritaires françaises citées par la station Radio France Internationale ont détaillé que le siège d’Al Sahraoui était fermé depuis juillet, période au cours de laquelle deux autres hauts responsables de l’ISGS sont morts lors d’opérations dans la même zone où est mort le chef du groupe djihadiste.

L’ISGS a été créée en mars 2015, au plus fort de l’expansion du « califat » proclamé par Abou Bakr al Baghdadi en juin 2014 et a sa zone d’opérations dans la zone des trois frontières ou Liptako-Gourma, où Le Mali converge, le Burkina Faso et le Niger.

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