Ce mercredi 3 mars, on savait que le produit intérieur brut du pays avait baissé de 4,1% en 2020, soit moins que ce qu’ont fait ses voisins latino-américains. Cependant, le même jour, le pays a battu un record de plus de 1 900 décès en 24 heures.
Le Brésil, le plus grand pays d’Amérique latine, a connu une journée douce-amère le mercredi 3 mars, statistiquement parlant.
Por un lado, se conoció que la economía se contrajo un 4,1 % en 2020. Se trata del peor desempeño en 25 años, pero también mejor que el 5,3 % previsto por el Fondo Monetario Internacional y que el de otras economías de la région.
Dans le même temps, le pays a enregistré le deuxième record consécutif de décès quotidiens dus au coronavirus en signalant 1910 décès, après 1641 enregistrés la veille.
Depuis l’arrivée du Covid-19 au Brésil, le gouvernement de Jair Bolsonaro s’est fermement opposé à la fermeture de l’économie contre les recommandations sanitaires, arguant que le blocus a fait plus de morts que la pandémie.
Cette position a permis d’éviter une récession encore plus profonde, du moins à court terme; tout comme un programme d’aide sociale généreux qui s’est terminé en décembre.
La stratégie qui semblait fonctionner économiquement, n’a pas fonctionné de la même manière dans le secteur de la santé, car son nombre d’infections et sa mortalité due à la pandémie restent élevés, ce qui, à moyen terme, selon les experts, pourrait entraîner une plus grande ralentissement.
(1/2) OU Produit intérieur brut (#GDP) Le pays a progressé de 3,2% au quatrième trimestre de 2020, mais au quatrième trimestre, il reste de 4,1%, totalisant 7,4 trilhões de R $. Cela est interrompu ou en augmentation pendant trois années consécutives, de 2017 à 2019, lorsque le PIB s’est accumulé à un niveau élevé de 4,6%. #IBGE #économie pic.twitter.com/4kIMHu0juS
– IBGE Comunica (@ibgecomunica) 3 mars 2021
« L’aggravation de l’épidémie de Covid-19 jette un nuage sombre sur les perspectives pour les mois à venir », a écrit William Jackson, économiste chez Capital Economics, dans un rapport publié mercredi.
Monica de Bolle, chercheuse principale au Peterson Institute for International Economics à Washington, a déclaré que les chiffres du PIB ne reflétaient toujours pas le plein impact de la catastrophe. « Si la santé publique s’effondre complètement, il est évident que l’économie sera en effondrement complet », a-t-il déclaré.
Fédéral vs. stratégie étatique au Brésil
Jair Bolsonaro s’est vigoureusement opposé aux mesures prises par les gouverneurs et les maires pour limiter l’activité économique, bien que la Cour suprême ait statué l’année dernière que de telles décisions étaient la prérogative des autorités locales.
Le gouverneur de São Paulo, La plus grande économie d’État du Brésil, a annoncé mercredi que des mesures plus strictes prendraient effet ce week-end.
Dès samedi et pendant deux semaines, tous les commerces, sauf ceux de première nécessité, doivent fermer leurs portes. Plus de 46 millions de personnes vivent dans ce seul État.
Avec Reuters, EFE et AP