La fermeture de la frontière israélienne, qui occupe et contrôle l’entrée dans les territoires de Cisjordanie, affecte le tourisme à Bethléem pour la deuxième année consécutive, dont les principales sources de revenus proviennent de cette industrie.

Avec la réouverture des frontières d’Israël début novembre pour les étrangers, après un an et huit mois, les habitants de Bethléem ont fait une pause, car une grande partie de leurs revenus provient du tourisme. Mais l’optimisme fut de courte durée.

Fin novembre, le passage de la frontière a de nouveau été restreint par le gouvernement israélien, qui occupe et contrôle l’accès à la Cisjordanie, cette fois en raison de la propagation de la nouvelle variante Ómicron du coronavirus, qui quitte la ville de Bethléem sans attentes de recevoir des pèlerins pour la deuxième année consécutive. La fermeture sera effective jusqu’au 13 décembre, mais avec la possibilité d’être prolongée.

« C’était comme revenir au point zéro », a déclaré Jader Abu Jeries, le jeune propriétaire d’un restaurant sur la place centrale de la Mangeoire, à côté de la basilique de la Nativité, où la tradition dit que Jésus-Christ est né.


Vue sur la place de la crèche, à côté de la basilique de la Nativité à Bethléem
Vue sur la place de la crèche, à côté de la basilique de la Nativité à Bethléem © EFE – Joan Mas Autonell

Cette église, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO et l’une des principales destinations de tout visiteur en Terre Sainte, a achevé une longue rénovation début 2020, mais peu de temps après l’arrivée du virus et peu ont pu contempler ses mosaïques restaurées ou son sol en marbre.

Avant la pandémie, en particulier autour de la saison de Noël ou de Pâques, Bethléem regorgeait de visiteurs. Ainsi, environ 80% de la population vit du tourisme ou de ses industries connexes.

C’était la principale source de revenus de la ville, mais la pandémie « a tout arrêté et a déclenché une grande crise économique » dont les dégâts pourraient être irréparables, a expliqué le maire de Bethléem, Anton Salman.

Le dirigeant a expliqué que, dans les premiers mois de la fermeture, le chômage a atteint 40 % et atteint désormais 25 %.

Avec EFE

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